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FIFTY SHADES OF VANESSA PAQUETE

FIFTY SHADES OF VANESSA PAQUETE

LETTRE A TOI

A ti, Tiago Madalena
De mim, Vanessa Paquete


 
 
{#emotions_dlg.meeting}Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que je suis devenu arrogant, mais tout simplement parce que je suis arrivé à un point dans ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me blesse ou avec ce qui me déplaît. Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour les exigences d'une nature quelconque. J'ai perdu la volonté de plaire à celui qui n'aime pas, d'aimer à celui qui ne m'aime pas et à sourire à celui qui ne veut pas me sourire. Je ne dédie plus une seule minute à celui qui ment ou à celui qui veut manipuler. J'ai décidé de ne plus vivre avec la prétention, l'hypocrisie, la malhonnêteté et l'éloge pas cher. Je n'arrive pas à tolérer l'érudition sélective et l'arrogance académique. Je n'ai pas à m'adapter plus avec les affaires du voisinage ou avec le commérage. Je déteste les conflits et les comparaisons. Je crois à un monde de contraires et c'est pour ça que j'évite des gens ayant un caractère rigide et inflexible. En amitié, je n'aime pas le manque de loyauté ni la trahison. Je n ai aucune affinité avec ceux qui ne savent pas donner un compliment et qui ne savent pas encourager. Les exagérations m'ennuient et j'ai du mal à accepter ceux qui n'aiment pas rendre service sans attendre quelque chose en retour . Et pour couronner le tout, je n'ai aucune patience pour ceux qui ne méritent pas ma patience.
 
 
{#emotions_dlg.lips} Consegues imaginar uma música que tenhas escutado - seguramente - algumas milhares de vezes ao longo da tua vida ?
Este tema, escutei-o pela 1ª vez em 1996 ! Deu-me um baque no coração, o sangue gelou-se-me nas veias, os pulmões deixaram de inspirar e expirar. Era este o tema! O meu Francês já era razoavelmente bom ( apesar da negativa na Secundária ) , eu conseguia percecionar o que a Céline cantava: esta ficou sendo como a tua música e do teu irmão devido as LYRICS... Os anos passaram-se e nunca deixou de ser a V/ música, principalmente, a tua, Tiago! Foi ao som desta música que redigi-te uma carta de amor em Francês que muito estimo ( datada já do ano de 2010 )

Aqui fica o momento Flashback 2010 {#emotions_dlg.blink}

Mon amour...


J`avais 12 anos quand tu es arrivé dans ma vie. Je t`écoutais les yeux fermés même sans connaître encore les nuances de ta voix. Je t`écoutais les yeux fermés, tandis que mon coeur était bien ouvert pour te recevoir et te prendre sous mes ailes. Si jeune, je ne comprenais pas l`émotion qui me traversait les chairs et me donnait des frissons à chaque fois que je te voyais.


Je t`as admirée pendant plusiers des annés comme on admire un star de cinéma dans le petit écran.

À 12 ans, chez moi, devant le grand miroir de l`entrée je prenais la pose pour te faire plaisir. Ton visage d`enfant m`hypnotisait et ta douceur m`enivrait; ton sourire à fait chavirer mon coeur de petite fille, cependant, ma maladresse me fit approcher de toi, pendant plusiers de fois, au mauvais moment et jamais j`ai connu le chaleur de tes bras et jamais j`ai eu l`oportunité de t`offrir un bisou parfumé or un simple regard cumplice.

Si tu savais ce que ton passage dans ma vie a provoqué !

Tu as rempli le vide quand j`étais avec l`âme en peine, tu as réparé mon coeur just avec ta présence immense. J`étais seule , ailleurs, dans un monde où tout me semblait si imparfait, si triste...Personne n`avait pas réussi à me réconforter. Personne; sauf toi ! Parfois, dans mes rêves, je te vois assis sur un petit morceaux de lune prêt à explorer, et moi, une pauvre papillon devenue chrysalide, sans savoir comme quitter le soleil et ouvir ses ailes pour te toucher...


Il faut que tu saches que tu m`as toujours renversé; tu m`as permis en t`écrivant mes prèmiéres mots d`amour de me libérer de ma pudeur, de mes chagrins et, bien sûr, de toutes mes doutes de jeune femme naissante. Tu as été pour moi mon idéal, un frére de sang et un amie secret virtuelle, la grande inspiration et le grand tour de force dont on a tant besoin durant la métamorphose de l`adolescence. Ta beuaté singulière et ta élegance brune, ta voix particulièrement timbrée, ton regard et tes grandes cils m`interpellaient, alors, je me suis mise à t`observer et moi, parfaitement subjuguée par toi, je me suis perdue dans les grands lacs des tes yeux verts...Tu m`as apporté, tout simplement comme ça, un sentiment d`appartenance, un déjà-vu, un déjà connu, presque une ressemblance de racines ( car nous sommes issues de cette même famille des femmes et des hommes qui travaillent pour et dans la mer ).

Bien sûr, je suis tombée amoureuse de toi et, comme par magie, je commence a t`écrire les mots que je n`osais pas te dire. J`ose écrire mes premiéres poèmes, toujours guidée par ton image que vit sous ma peau. Ce qui m`a conduit jusqu`à toi c`était la sensibilité presque palpable que je voyais dedans toi, je percevais dans tes yeux un rempart de vérité, un trace de sincérité...Tous les soirs, alors que l`heure de couvre-feu sonnait, je me cochais avec mon walkman dans mon lit, avec dizaines des cassettes d`artistes françaises que j`écoutais en boucle. Une jeune femme chantait " C`est mon rêve de toujours au bout des plus mauvais jours tu es lá, tu es lá..." . Sa voix résonnait dans mes oreilles et, enfin, j`accompagnais cet tube d`un visage: ton visage !


Je ne vais pas te raconter la suite ( tu le sais déjà ) et ça n`a pas plus d`importance pour moi. En révanche, ce que je voudrais t`écrire c`est que je n`ai jamais eu le droit de te dire car je ne pouvais imaginer que l`amour et l`admiration absolue que l`on porte à une homme puissent être une arme dont les autres se servent contre nous...De ma plume à tes yeux, de ma voix à tes oreilles, je vais pouvoir te le dire enfin:

 En effect, je t`aimais comme personne jamais t`a aimé !


Tu as été la plus grande influence dans ma vie, la source de mes plus grandes émotions, le plus grand nombre de larmes versées. Je regrette seulement, moi qui grâce à toi ai appris l`audace, de n`avoir jamais eu l`oportunité de te connaître veritablement et de faire un petit têtê-a-têtê avec toi...


Je continue de faire ce rêve " Je nous vois à table autour d`un bon repas, avec un bon vin, sous un ciel de couleur diamant à rire de notre passé tragique et unis par une complicité que nous partagerions, enfin..."

Avec tout mon affection et a bientôt quelque part

 

Vanessa Paquete 2010 ©
All Rights Reserved



 
 

SWEET CAROLINE

Para ti, Tiago Madalena

De mim, Vanessa Paquete

 

 
{#emotions_dlg.sadflower} Não me recordei de outra música melhor; que fazer ?
Quando começaste a namorar com a Sweet Caroline, escrevi-te muitos poemas, todavia, houve um que foi a concurso e foi este que me agradou mais.
Assinei com o pseudónimo de Anita Ferreira por ser uma grande fã dos livros da " Anita " :p e por " Ferreira " ser um dos meus apelidos.
Nessa altura, assinei mais de 50 poemas direcionados a ti com esse pseudónimo.
Creio que - na altura - também passava na TV uma produção da Globo chamada " Presença de Anita " , em jeito, do livro " Lolita " de Vladimir Nabokov
 
Aqui fica o Flashback do ano de 1997 ;)
 
 
 
A Aventura Recomeça
 

 A aventura recomeça

Quando a tocas, a amas

E, no seu corpo, ela sente axás a arder

E, no teus olhos,

Vê bailando chamas

 

A aventura recomeça

Quando a tua boca se perde na sua;

Livre e divina!

E é guerreiro o teu coração

Quando padeces por ele, Carolina!

 

A aventura recomeça

Quando o silêncio é uma espada

E as tuas mãos, mantos de veludo,

Que enxugam

As lágrimas da sua amada

 

A aventura recomeça

Quando a noite já vem vindo

E cada abraço que lhe dás

São cristais partindo-se,

São estrelas sorrindo

 

A aventura recomeça

Quando olhas para trás

E a vês, despindo-se na sombra,

Sendo consumida pelo fogo da paixão

Que nela encontrarás.

 

A aventura recomeça

Quando o sol se ajoelha perante Deus

E é bela a noite

Em que pintas os seus olhos

A perderem-se na imensidão dos teus!

 

A aventura desaparece

Quando o dia amanhece

E as tuas fantasias partem

Juntamente com ela,

Embora não saibas bem para onde…

 

Gritas contra o vento: “ Carolina! “

Mas o vento não te responde.

 

Vanessa Paquete 1997 © 

All Rights Reserved

 

 

 
 
Not Caroline...
Not even Sweet ( regardless a lot of people )
Only Vanessa
Simply Vanessa
Simple Je
Anyway, my sweetness belongs only to those who deserves to have it {#emotions_dlg.lips}

 

 

REQUIEM POUR UN FOU

 

 

 
{#emotions_dlg.inlove} Eu não sei porquê mas sou completamente louca por esta música desde que tenho 12 anos de idade.
Pior, é que a maluquice, ainda não me passou aos 35 anos. Há qualquer coisa de magnífico neste instrumental e no fato de " ela apenas o ter deixado com uma fotografia em sua posse " . O texto que se segue, é uma daquelas minhas pérolas raras da minha coleção, redigido num momento divino de inspiração. Começou a ser trabalhado, na altura, em que o Facebook entrara em moda, e eu descobrira a tua relação com a Irina e todas as tuas amizades circundantes. As fotografias iam aparecendo, uma após outra, ora em viagens a Paris, Londres ou ao México, ora em patuscadas com amigos teus, com os quais eu já me cruzara por diversas vezes. Foi de todo esse reconhecimento na tua vida real que nasceu este texto.
 

 

Estas linhas, que começas agora a ler,  foram escritas após várias semanas de frustração, e um longo interregno que me levou até ao âmago da minha alma.

 

De ti, hoje só me restam ténues recordações.

 

Memórias eternas e fugidias que a fugacidade do tempo teima em apagar.

 

O cérebro é implacável no que diz respeito a acumulação de " arquivos mortos ".

 

Vai apagando as imagens como se de um simples retrato pintado a cinzel se tratasse: a passagem dos dias é célere e o avançar implacável dos anos destrói-te cruelmente, e da tua própria imagem, nada mais me resta de que um rosto fotografado e é nele que eu fixo o meu olhar, na tentativa frustrada, de te conservar junto a mim...

 

Ao longo de dezanove anos, existiram muitas noites em que, quase que movida por um sentido de dever para contigo, me sentava em silêncio, respirava sincopadamente, e aguardava que as palavras chegassem até mim e transpusessem para um pedaço de papel a exteriorização das minhas emoções respeitantes a ti...Por vezes, ficada noites inteiras em claro a espera de um rasgo de inspiração que me fizesse sobrevoar sobre ti e chegar até ti; como deves calcular nem sempre a inspiração me assaltava a alma e eu acabava frustrada e zangada, encolerizada comigo própria, e a maldizer os deuses e os arcanjos, Jesus e seu pai, este e aquele e todo e qualquer impedimento que estivesse a afastar-me de ti porque escrever-te era estar junto a ti/perto de ti e respirar-te ao ouvido palavras saciadas de amor...

 

As emoções das últimas semanas foram fortes e intensas, impregnadas de um saudosismo exacerbado de tempos idos e um autorreconhecimento da tua efemeridade. 

 

És tão efémero quanto as gotículas de chuva que caiem no chão e deslizam como um rio que fluí mas secam ao mínimo vislumbre de Sol ... Tão efémero quando o trovão que ressoa e se cala ante a luz ofuscante do relâmpago...Tão efémero quanto o vento que nos acaricia o rosto...Tão efémero quanto o frio que nos envolve no seu manto de lã e nos reduz a um galopar de palavras oco e a um eterno vazio...

 

No entanto, quem me dera ter à minha disposição  (e só para meu bel-prazer) uma força qualquer da natureza que me permitisse ser a dona do tempo pois, apesar de efémeros, tanto a chuva como o trovão, tanto o relâmpago como o vento, regressam sempre a nós, estação após estação já tu, porém, não mais irás regressar a mim.

 

Há anos que me encontro parada numa página em branco na expectativa vã que tu a preenchas.

 

Não mais a irás preencher.

 

Hoje, de ti, apenas me resta um rosto fotografado à pressão, imagens dispersas de uma vida que não me pertence; E que fazer com essa tua vida que me arrastou para um abismo e me deixou refém das minhas próprias emoções? Que fazer dessa tua vida repleta de instantes fugazes imortalizados no teu olhar e no teu riso? Que fazer dessa tua vida repleta de momentos e partilhas, retratos e canções (como diria Sandra de Sá) guardados no teu interior? Que fazer dessa tua vida que nunca foi a minha vida?

 

Ainda que, por uns breves instantes, gostaria que tivesses tu povoado a minha existência e te tivesses encarregue tu de encaixar as peças do puzzle (mesmo aquelas mais teimosas que teimam em não encaixar)...Sem ti, Tiago, existe uma peça que resiste, obstinadamente, e recusa-se a encaixar...Sem ti, existe um vácuo devastador...Sem ti, Tiago, existe um lugar por preencher, uma alma por habitar, um corpo para saciar...No teu lugar ficou o vazio gélido da saudade de um tempo que não volta mais, a incapacidade de usar o meu dialeto para me expressar, a perda de uma ilusão que teima em me matar, a desventura e a amargura, uma incapacidade total de amar...

Durante anos, deitei-me extenuada, afogada em pensamentos abstratos e planos exaustivos. O meu coração exigia-me que eu tivesse força e coragem para te perseguir e ir no teu encalço. A minha cabeça munia-se de milhares de resoluções (aparentemente apenas visíveis e plausíveis aos meus olhos)...Confesso-te que, ainda hoje, quando choro por ti não sei se choro por ti ou por aquela que tanto te amou e se entregou ao seu sofrimento pungente numa dimensão absolutamente desproporcional ao que seria esperado de uma rapariga na sua idade. Por vezes, parece-me que choro por ambos (por ti e por ela)...Noutras ocasiões, parece-me tão-somente que choro por mim sem ti!

 

De cada vez que olho para o passado consigo vislumbrar o futuro que a minha imaginação antecipava, esse futuro tantas vezes traído por golpes de abstração dos meus circuitos cerebrais, mas desenhado com retoques de oiro a meu bel-prazer e enfeitado com as tuas alegrias que eu faria questão de serem as minhas e todas as tuas tristezas que eu faria questão de dissipar...

 

O espectro das possibilidades eram tantas...

 

Não existiria uma única lágrima agridoce a interpor-se no nosso caminho, nem uma única sombra imediata a ensombrar-nos a travessia ou um qualquer outro contratempo a anular a nossa viagem; eu ter-me-ia encarregue disso...acredita, por favor...

 

De ti, hoje só me restam ténues recordações.

 

Escrevo-te nostalgicamente palavras de desassossego. A quantidade de histórias em teu redor e acerca de ti vão-se acumulando no baú da mente, aleatoriamente. O arquivo está cheio e o meu cérebro hesita na hora de libertar uma ínfima partícula de ti...Obstinadamente teima em não o fazer, no entanto, devo confessar-te que estou orgulhosa dele...Há uns três anos atrás  a simples visão de um lugar ou objeto associado a ti fazia ativar  todas as memórias adormecidas ternamente no recanto mais escondido da minha mente, e não só as fazia reavivar como ainda conseguia, ter a pura audácia, de lhes injetar vida, pessoas e peripécias, no fundo, memórias de uma vida sonhada a teu lado mas nunca concretizada !

 

Quando regressei a ti desconhecia por completo o meu futuro. Estava longe de imaginar que seria na tentativa inglória de reescrever a nossa história que acabaria por confrontar-me com a realidade e a realidade, para mim, soube-me a fel, foi um encontro dilacerante, o princípio do abismo, aquilo a que eu chamo, hoje, o reconhecimento da perda!

 

Regressar a ti foi uma escolha minha (unânime na alma e no coração). Cria-me imortal, esculpida a mármore e resistente a todas as intempéries. Acreditava-me capaz de reunificar as nossas vidas e acolher a tua alma, de novo, bem de encontro ao meu peito, num abraço apertado e sentido, capaz de te traduzir todo o meu saudosismo e confessar-te cada uma das minhas expectativas em relação a " nós "...Se bem me conheces, não houve olhar que me traísse ou uma única palavra sequer que denunciasse o meu mais intimo desejo; aos olhos do mundo era uma rapariga de vinte e cinco anos de idade, dilacerada pelo fim de um relacionamento de sete anos, perturbada pela morte da sua mãe, e candidata há um surto de melancolia profundo que levá-la-ia até aos confins das trevas, todavia, não foi isso que aconteceu!

 

Estava (ainda) repleta de ti, rendida a ti e contagiada por aquele eterno sentimento de pertença: tu eras como que um lar para mim, a minha morada mais que secreta, o meu forte e a minha fortaleza na hora da desdita...

 

Ao fechar-se-me uma porta na cara nem pensei duas vezes, fiz inversão de marcha, viajei no espaço e no tempo, imune as adversidades do passado, a distância que nos separava e tudo aquilo que nos condicionava; a minha candidatura há um surto de melancolia profunda ficou para depois...Agora não havia tempo para crises de " spleen " e incursões à melancolia da alma; essas ficaram arrumadas na prateleira a ganhar pó à medida que os meses iam passando, no entanto, quando recaíram sobre mim (porque invariavelmente teriam que recair algum dia)  foram cruéis, impiedosas e fatais roubando-me tudo o que havia para se surripiar a um ser humano, deixando-me a mercê da imprevisibilidade da vida:

 

Incorpórea, frágil, desprotegida, invisível e despida de qualquer esperança, lançada na arena para morrer e aí perecer à mercê do círculo de feras esfomeadas que ansiavam pela minha carne.

 

Regressei a ti, toldada por um sentimento de esperança, liberta das grilhetas de um pseudo-casamento de conveniência assente em cânones fraternais.

 

Regressei a ti e nada mais encontrei do que um rosto fotografado por mãos alheias e eu queria esse rosto fotografado por mim, em contraluz, a preto e branco ou em tons sépia, com um pôr-do-sol a cair lentamente, a espreitar ao fundo de uma falésia...

 

Eu queria esse rosto fotografado por mim porque é nele que eu fixo o meu olhar na tentativa frustrada de te conservar nesse espaço mais recôndito da minha memória que o tempo " teima " em apagar!

 

Vanessa Paquete 2010 ©

All Rights Reserved

 

 

 

 

 

{#emotions_dlg.away} Claro que, como tudo tem o seu tempo, quando te escrevi aquele texto em finais de 2010, estava longíssima de imaginar que passados três anos - efetivamente - eu iria fotografar-te e já não teria mais de " choramingar " pelos retratos tirados por mãos alheias; sabes que mais ? Dadas as circunstâncias e que se tratava de um jogo de futebol, creio que não ficou um trabalho pródigo, mas aquilo que se conseguiu fazer. Fiquei arrependida de não ter comparecido no jogo de 17 de Novembro - para o qual - me concederam livre entrada também, porém, honestamente, ao contrário do que se apregoa por aí, não tenho a mínima predisposição para a perseguição ( sou mais miúda destes joguinhos platónicos compreendes ? ) Ainda assim, depois fiquei arrependida de não ter comparecido, mas, não sabia o que havia de me esperar do outro lado, nem como irias reagir, vá, acobardei-me e fiquei com medo, como tal, achei por melhor nem entrar no Alfa Pendular{#emotions_dlg.sidemouth}

 

 

 

 

UNFAITHFUL

 

 

 
 
 

Por vezes, apetece-me escrever-te textos, todos parafraseados e floridos, onde abundam metáforas e lirismo. Outras vezes, apena apetece-me falar contigo, como se estivéssemos sentados em frente ao mar, alheados de tudo, a beber um café; tão simples quanto isso!

 

Falar contigo é como falar com a minha mais bela ficção porque tu vives apenas dentro da minha cabeça e no meu coração, não é verdade Tiago? Sabes que, por vezes, quase chego a acreditar que te inventei e que te acalento como uma criança acalenta a sua mais doce fantasia e que – na realidade – tu, Tiago Madalena, não existes?

 

Embora digas que corro atrás de ti, alguma vez, em nenhuma circunstância, eu corri atrás de ti, Tiago. Corri, sim, em direção a ti; algo bem distinto. Tão pouco eu podia correr atrás de ti porque não me era permitido interferir no teu destino, por isso, fiquei sempre, sossegada no meu canto, já na fase adulta da minha vida, a postar centenas de fotografias numa rede cibernauta e a escrever uma série de textos, na esperança vã que, assim, pudesses ser tu, ao invés, desta feita, a correr em direção a mim.

 

Na realidade, eu fiquei enroscada no meu casulo, a aguardar que, um dia, tu te apercebesses que eu mudara e que, talvez, quiçá, fosse amável da tua parte, tentar dar uma oportunidade aquela rapariga, a quem sempre havias recusado o teu sorriso, em tempos.

 

Eu sentia-me merecedora de tal, Tiago!

 

As minhas fotografias e os meus textos eram o prenúncio de que eu, por ti, poderia dar a volta ao mundo, por isso, fiquei muito sossegada na minha quietude, intuindo que, um dia, ainda havíamos de conversar muito e que a minha sede de conhecer-te, verdadeiramente, seria – finalmente – aplacada e saciada num café à beira mar, onde, muito diplomaticamente, tentaríamos abordar o assunto, sem que tu me fugisses, como se o simples fato de eu desejar ir ao teu encontro, se tratasse de uma invasão à tua vida.

 

Recordo-me do meu olhar fixo, pousado nas minhas cartas e textos, sentada nas escadas do loft que habitava, questionando-me se, algum dia, entrarias em contacto comigo. Muitas vezes adormeci com o telefone na mão, a aguardar que a tua voz me despertasse, numa manhã ou numa madrugada qualquer, a fim de me convidares para passearmos numa outra cidade que não a nossa, a fim de evitarmos cusquices alheias, ou então, para bebermos um chá ou um café, ou mesmo para encontrarmo-nos – secretamente – no lobby de um hotel da periferia.

 

Sabes que amei-te muito, não sabes? E amar em demasia, Tiago, pode ser um faca cravada no nosso coração, a rasgar-nos o peito com travos de angústia, vazio e solidão. Amar em demasia é um gládio que te mutila o peito, te fere a alma e te rouba tempo e espaço para a bendita racionalidade, que tanto pareces apreciar. Quando se ama, por vezes, é preciso saber aguardar, saber estar-se calado e quieto, sem exigir nada em troca, mas, como poderia eu aprender isso? Está-me no sangue, Tiago. Está-me no meu ADN, crer que o amor absoluto é insondável e infinito em toda a sua plenitude, um gigante capaz de galgar montanhas, atravessar rios e mares com o único objetivo de construir pontes entre nós.

 

Como tu me virias a provar o contrário, não é verdade Tiaguito?

 

Sabes o que torna tudo tão absurdo? Eu acreditar que Deus escreveu certo por linhas tortas. Eu sou impetuosa, um vulcão, cuja lava, poderia vir a sufocar-te. Como poderia eu amar-te e deixar-te viver em liberdade, abandonado a jogos de sedução de outras mulheres? Como poderia eu amar-te e deixar-te entregue, de corpo, alma e coração, aos jantares dos amigos que tanto pareces estimar? Como poderia eu ficar em casa, com a cabeça a latejar de dores de tanto ciúme, enfiada nuns jeans teus vintage e numa camisa tua de padrão axadrezado que dar-me-ia pelos joelhos, apenas para sentir o teu cheiro impregnado em mim, e afastar da minha mente a imagem do adorável restaurante onde, porventura, tu estarias a jantar? Creio que não conseguiria, Tiago. A minha cabeça começaria a flutuar para encontros secretos e olhares de desejo enviesados, pelos quais, deixar-te-ias levar. Como poderia eu amar-te tanto e aceitar fins-de semana em companhia de amigos e amigas de longa data, sem acreditar que o hábito e a monotonia, arrastar-te-iam, através de brincadeiras e manifestações verbais de afeto, para um ato leviano da tua parte que, depois, eu ver-me-ia obrigada a perdoar por amar-te tanto?

 

Compreendes o significado da afirmação “ ver-me-ia obrigada “?

 

É que eu não sou assim, Tiago. Eu não sei perdoar uma traição. Creio que não existe ato mais pecaminoso do que uma traição. Nós, mulheres, justificamos os homens com a principal premissa: “ A carne é fraca, por isso, tudo se permite. “. Todavia, eu não compactuo com libertinagens e tão pouco acredito em relacionamentos abertos. O que poderá advir de um relacionamento aberto se não o fracasso, o fim da comunhão de um sentimento, a mágoa, a falta de reciprocidade e dignidade do outro perante nós? Afinal, o que representa, verdadeiramente o amor, Tiago? Amar é escolher uma pessoa, entre milhões de espécies disponíveis no mundo e elegê-la ao cargo máximo de se encontrar única e exclusivamente ao nosso lado; isso é o amor…

 

De que adiantar-me-ia amar-te se não entendo esse modo de vida que levas; fabricado em torno de mais de uma vintena de amigos intimíssimos e uma parafernália de amigas e conhecidas sempre em teu redor, movimentando-se perto de ti, como a terra girando à volta do sol? Sou obstinada. Ciumenta. Agarrada as minhas convicções, porque é nelas que me apoio nos momentos de maior turbulência da minha vida, e, acredita, Tiago, essa panóplia de amizades que susténs iriam alimentar, em mim, um caleidoscópio de dúvidas que fariam crescer monstros dentro da minha cabeça e fariam sombra a minha confiança em ti.

 

Uma traição não é uma questão de desonra deslavada, ou uma oportunidade fortuita, nem tão pouco uma escolha. Uma traição é sinónimo de caráter e caráter, Tiago, é uma linha reta, onde não existe espaço para curvas nem percalços.

 

Vanessa Paquete 2014 ©All Rights Reserved

 

 

 

{#emotions_dlg.chat} PS: Sabes bem que possui mais de uma vintena de namorados, todavia, o meu sentimento por eles nunca excedeu nem em 50 % aquilo que senti por ti. As lágrimas derramadas após o fim de um relacionamento nunca ultrapassaram os 4 meses. Finda a batalha, jamais voltaram a escutar ou a ler o meu nome onde quer que fosse. A minha predisposição para me imiscuir na trajetória das suas vidas foi sempre nula. Apagava o número do telemóvel, bloqueava todas as páginas de redes cibernautas e cheguei – inclusive – a esquecer o apelido de alguns… Hoje, desconheço os seus paradeiros. Tento imaginar que se encontram felizes. Não lhes guardo qualquer mágoa ou ressentimento. A minha pacificação com essa vintena de homens e rapazes que entraram na minha vida, em comparação, com a inconcionalidade do meu sentimento por ti, quase que chega a ser assustadora. Sabes, Tiago? É que todos esses homens partilharam um pedaço da sua vida comigo, foram um amor real, compreendes? E tu és um mundo de sonhos e ilusões em que vivo mergulhada quase desde que te conheço. Por vezes, acredito, que se este amor platónico tivesse ganho vida própria, poderia, por esta altura, já estar arrumado numa gaveta. Outras vezes, acredito, que o meu amor por ti era tão firme e avassalador que, num laivo teu de desilusão ou traição para comigo, causaria, em mim, um rasto de danos irreparáveis, igualáveis a uma autêntica tragédia greco-romana. Presa por ter cão e não ter; já viste bem? Ter-te poderia matar-me… Não ter-te, simplesmente, assassinou-me. Que caprichoso este amor não achas, Tiago ?

 

Atualização 15-03-2015: Olhem, por favor, seria possível receber doravante umas Newsletters acerca do Tiago?


Não é por nada demais, mas com um Blog com tanta afluência e trabalhos editoriais para apresentar e um livro para escrever (ainda só vai a metade), seria interessante eu não fazer papel de parva compreendem? Do gênero, saber para aí com uns dois anos e meio de atraso de mudanças de vida. Não, Tiago, eu não tenho acesso ao teu Facebook ( enfia isso na tua cabeça ), nem ao de ninguém. Leça, aliás, está praticamente excluída das minhas redes cibernautas. O meu dom é escrever-te, não cuscar a tua vida, mas, convenhamos, que me sinto um pouco estúpida por alguém me colocar hoje o teu Face a frente... A minha reação foi algo do gênero: " What a Fuck ? Quem ? O quê ? Como ? Tragam-me um copo de água com açucar ! Onde está a Irina? "  SURPRISE !!!

YOUR FIRST KISS WITH CAROLINE

 

 

 
{#emotions_dlg.blushed} Quando te vi Beijar a Carolina, pela primeira vez, pensei para comigo que deveria existir uma lei que proibísse tal sofrimento de ser infligido na minha pessoa, e, consequentemente, um policiamento qualquer que interditasse tal ato em público, só para que os meus olhos não vos pudessem ver. Coisas de uma mente angustiada de uma ragazza de 17 anos. Curiosamente, anos mais tarde, Laura Pausini, viria a compor um tema que transpunha para o ecrã a ideia que me atravessara a mente em 1997; sinistro não ? O Vídeo-Clip passa-se em 2039 ! Creepy...
 

 

A prudência e o bom senso dir-me-iam que revelar-te segredos da minha vida, é um ato inconveniente e malogrado, visto que, poderá trazer a superfície facetas do meu passado que não poderei ignorar ou ocultar de ninguém, além de que, trago constantemente, em absoluta premência de invoca-lo, o teu nome para cima da mesa.

 

Tal ato tão ilícito (visto que não nos podemos apropriar do nome ou vida de outrem), poderá fazer-me incorrer em prejuízo a mim própria, e, consequentemente, no desenrolar do meu futuro. Estar exposta, assim a nu, é uma ação irremovível , ambos sabemos disso!

 

Não obstante tudo isso, pretendo fazê-lo, e incorrer na infâmia, de me colocar ao descoberto ante os olhares alheios e atentos de quem me lê, por isso, hoje, vou falar-te de um episódio da tua vida que nos remete para algo que, há 17 anos atrás, me dilacerou o coração por completo: o teu primeiro beijo!

 

Não o teu primeiro beijo, propiamente dado, subentenda-se isso, mas sim, o teu primeiro beijo dado diante dos meus olhos. Se calhar sou doida, por trazer algo tão insignificante à baila, quiçá? Mas, passados tantos anos, ainda sofro dessa visão que deformou o meu mundo, o alterou em absoluto, colocando-me, irremediavelmente, em confronto com a pungente realidade de que amar-te seria, definitivamente, um sonho impossível de ser concretizado.

 

Se fechar os meus olhos, ainda consigo ver-te, a chegar à sua beira; o teu andar célere, sedento do encontro do corpo a corpo, o teu olhar aturdido em busca dos seus olhos na multidão, pejado de ânsia e desejo agreste de encontra-la e segurar o seu rosto nas tuas mãos.

 

O seu nome era Carolina.

 

Vi-a- pela primeira vez – por acaso, numa ida ao refeitório. Desconhecia, ainda, o teor da vossa relação, porém, o fato de aquela aluna me lançar um olhar conspícuo, e não me fitar imbecilmente, como as restantes das tuas pretendentes, fez-me pousar o tabuleiro, olhá-la fixamente e deter toda a minha atenção no seu semblante, nos seus gestos, nos seus manejos e na sua maneira culta e apropriada de articular as palavras; Dir-se-ia que fiquei enamorada da Carolina, sem tão pouco saber, que enamorado daquela rapariga de porte altivo, já estavas tu!

 

A sua silhueta era adelgaçada, extremamente magra até, tinha os cabelos compridos, ondulando suavemente, em cachos castanhos, tingidos de algumas nuances acobreadas, de uma perfeição singular, que lhe chegavam até ao centro das costas. Os seus olhos, de um castanho bronze escuro, denunciavam um caracter forte. A sua pele era marmórea, pálida, mas adornada com uma doce pincelada de blush que ruborizava as maças do seu rosto. Na boca, pendia-lhe um cigarro, sinal de maturidade precoce e alguns laivos de status quo  e autoconfiança iminente.

 

Observei-a, completamente hipnotizada, por todo aquele cenário de perfeição. Os meus olhos incidiram-se, idem aspas, sobre as suas colegas que, de igual modo, aparentavam um porte singular e altivo, onde não haveria margem para fraquezas mundanas e choros compulsivos em prol de corações despedaçados. Ao passarem por mim, relanceei o olhar de lado na direção daquela rapariga, cujo fato preto, conjugado com uma camisa de seda azul egípcio e saltos altos, mais nos fazia crer que acabara de sair de uma reunião de negócios e, jamais, que se encontrava a postos de ingressar numa aula de Biologia do Ensino Secundário.

 

O fato preto, em stretch, conferia a sua silhueta uma elegância incomparável. Desviei o olhar, pejada de vergonha, consciente da minha insignificância perante tamanho molde de perfeição. A Bruna, apercebendo-se do meu manifesto estado de choque interveio:

 

 - Chama-se Carolina, a rapariga extremamente bem-parecida, de ar pomposo e ar aristocrático. A do meio, chama-se Mariana, e partilha do mesmo aspeto de pompa e circunstância que a sua amiga. Não é reconhecida, sobejamente, pela sua beleza, mas mais pelo dinheiro do seu pai e a avultada indumentária que enverga. A que segue uns passos mais atrás, discretamente, é a Diana, e a sua aparência, como vês, não se assemelha em nada as demais. Partilham a mesma turma e, embora constituam perfeitos opostos, são amicíssimas.

 

Esclarecida pela Bruna, desviei o meu olhar daquele trio tão singular. Todas elas desviaram o seu olhar do meu, idem aspas. Afastei-me com passos rápidos, por entre os restantes alunos, sem tão pouco despejar o tabuleiro ou o retirar da mesa. A Bruna seguiu-me, intrigada, e predisposta a condenar-me a mais um dos seus inquisitivos interrogatórios.

 

- Conhece-las ? Inquiriu ela, em jeito de voz segredada.

 

- Não, na realidade, não as conheço, mas – acrescentei – são o retrato da popularidade em pessoa, são tão bem-parecidas! Aposto que o Tiago apaixonar-se-ia por uma rapariga deste molde: traços do rosto fisionomicamente angulares e semblante corporal a roçar numa magreza latente.

 

Imbuída nestes meus pensamentos, não sabia eu, que o teu coração já chegara primeiro a tal inevitável conclusão.

 

Não voltei a cruzar os meus passos com os da Carolina, num espaço de dias, todavia, de vez em quando, dava por mim, a pensar naquela rapariga, cuja imagem, não conseguia extrair da minha cabeça. Olhando para trás, como tudo me parece ridículo e irónico, Tiago, eu antevira, tal como antevira a morte do teu pai, o teu enamoramento por aquela aluna do agrupamento Científico Natural.

 

Numa tarde de Inverno chuvosa, a entrada da sala de aula de informática, abordaram-me, entregando-me, em silêncio, um pedaço de papel dobrado até ao mais ínfimo detalhe. Apreensiva, e, sem conseguir conter a minha curiosidade, li-o atentamente, variadíssimas vezes, para que o sobressalto de tamanha notícia se me entranhasse bem no consciente.

 

“ Vanessa, não queria intrometer-me na tua vida, mas, deduzo, que se alguém não te avisar o choque te possa ser insuportável, como tal, dei-me ao atrevimento de o fazer. Nota que apenas quero o teu bem, e, jamais, fomentar mexericos de qualquer ordem. Queria avisar-te de algo que te pode vir a trazer um langor triste, mas, é preferível seres avisada, de antemão, a seres confrontada, sem pré-aviso, com o inevitável acontecimento. Queria dizer-te que o Tiago namora, Vanessa. Não um daqueles namoros fortuitos que lhe irão durar meia hora ou um dia e, depois, caírem no esquecimento, como o último que antecedeu este. Para te ser mais concreta e explícita, em boa verdade, talvez seja melhor confidenciar-te que – na realidade – o coração do Tiago, desta feita, sucumbiu; ele está apaixonado, Vanessa, e é correspondido! Trata-se de uma aluna do agrupamento Científico-natural e, doravante, vê-lo-ás muito passearem-se por entre os corredores da escola. “

 

Já dentro da sala de aula, inclinei-me para a frente, sobre a mesa, pousando a minha cabeça entre as mãos, a fim de esconder, as lágrimas que já jorravam dos meus olhos. Agarrei-me a borda da mesa, esforçando-me por ignorar o que acabara de ler, e, tentando reprimir as gotas de água que caíam, agora, impiedosamente, sobre o caderno de Inglês. Deixei de contemplar o bilhete, receando que se o lesse, uma vez mais, esse fato contribuísse para a minha perda total de autocontrolo.

 

Seguiu-se a aula de Filosofia e a minha inquietude arrastou-se durante todo o dia. Receava, agora, sair porta fora do Bloco, e deparar-me com o inevitável fenômeno. Estava irritadiça, lamurienta e pesarosa. A chuva não cessava de cair, abarcando ainda mais, a minha alma numa densa melancolia. O vento fustigava as janelas, cruelmente; fustigava-as com saraiva e gotículas de chuva gélidas, que pareciam arrastar ainda mais as lágrimas do meu sofrimento.

 

Findas as aulas, atrevi-me a alagar-me no meio da intempérie. Vestia uma camisola de gola alta azul-turquesa e umas calças de fazenda pretas. Esquecera-me do casaco em casa, alheada, por completo, da tempestade que se fazia sentir na rua. Coloquei-me a mercê da chuva e, rapidamente, toda a minha roupa se encontrava colada ao corpo e o cabelo a gotejar, impiedosamente. Abriguei-me numa ala perto do Bloco A, consciente, de que tentar desafiar aquela tempestade, era-me absolutamente inglório.

 

O frio congelava-me os ossos; tremia sem parar… Para distrair o meu estado de aflição tentei concentrar o meu subconsciente em atos mundanos dos restantes alunos, contemplar algumas trivialidades e, abstrair-me, assim, do sofrimento físico que o meu corpo padecia após me expor, estupidamente, a face da chuva e do vento inclementes, e, foi nesse preciso momento, que tão pouco consegui verbalizar durante anos, que vos vi pela primeira vez.

 

Queria desviar o olhar mas não conseguia. Fulminei-vos com o meu olhar verde topázio. Queria desviar o olhos, sair dali numa fuga célere e sem olhar para trás, mas, continuei detida naquele instante, presa a vocês, num misto de cólera e ira; a minha angústia era tão evidente, Tiago. Nunca te vira acompanhado de rapariga alguma que me suscitasse interesse ou preocupação, compreendes? Tão pouco, algum dia da minha vida, vira os teus lábios selarem-se a outros lábios. Com toda a certeza o fizeras milhares de vezes, todavia, nunca diante da minha pessoa, ou no recinto escolar.   Desde que colara os meus olhos em ti, aos onze anos de idade, que aguardava o meu beijo prometido, mas não sabia como fazê-lo. Ansiava estender, involuntariamente, a minha mão na direção da tua e agraciar-te com o meu toque, porém, ali estavas tu, como eu o previra, junto da aristocrática e altiva Carolina.

 

Sem recear mais, o temor da chuva e do vento que nos fustigava (vocês encontrava-se abrigados por um guarda-chuva), avancei uns passos adiante, para vos puder contemplar melhor. Sai do meu abrigo e fiquei a mercê da chuva que castigava o meu rosto com gotas frias e grossas, empurradas pelo vento que gelava tudo a sua passagem e, dolorosamente, me queimava os ossos com golpes incisivos e precisos.

 

Precipitei-me para vocês e pude, surpreendemente, concentrar-me em cada um dos vossos gestos.

 

O cenário era estarrecedor: Os músculos da tua mão seguiam os contornos da sua clavícula, com a outra mão, alcançavas a sua cintura, enquanto a cingias fortemente contra ti. A Carolina, desequilibrada, segurava numa mão o guarda-chuva, mas no ápice do contacto com a palma da tua mão, deixou-vos a mercê – igualmente – da chuva que, agora, vos fustigava a ambos, fazendo-se escorrer pelo vosso rosto e cabelo.

 

Uma das tuas mãos moveu-se até a base do seu pescoço, agarrando-lhe as raízes do seu cabelo, agora completamente encharcado. A outra mão, delineou os contornos do seu rosto, em círculos suaves e quase impalpáveis para, de seguida, agarrar-lhe bruscamente o ombro, colando-a, sem qualquer possibilidade de fuga, para junto do teu corpo. Os teus lábios entreabriam-se, lentamente, como quem degusta o mais doce dos manjares, deixando a sua boca ao descoberto e recetiva a pressão dos teus lábios de encontro aos seus.

 

Beijaste-a e a sua boca seguiu a tua investida impiedosa.

 

Os seus lábios, desistiram por um instante da tua boca, e desceram um pouco mais para a cavidade do teu pescoço, demorando-se, depois na linha do teu maxilar proeminente. Tu resgataste-a assim que a sua língua chegou ao lóbulo da tua orelha esquerda; aquela onda de fúria e calor desequilibrou-te. Os teus dedos crisparam-se em redor do seu cabelo, uma vez mais, e os vossos lábios moveram-se em uníssono, como se fossem um só, ora lentamente, ora desenfreadamente.

 

Findo o momento de êxtase, o nariz da Carolina colou-se na tua clavícula, imobilizando-se, serenamente, com a parte lateral do rosto encostada ao teu peito. Tu deixaste-a ficar assim apenas uns meros segundos, aconchegada de encontro a ti, para de seguida investires uma vez mais contra os seus lábios, separando-os, vagarosamente, afagando os seus cabelos com as pontas dos dedos e beijando-a, uma vez mais, num momento que pareceu durar uma eternidade, um momento incomensurável…

 

Eu queria desviar o meu olhar mas não conseguia, Tiago. Parte de mim, parecia exilada naquele vosso momento de intimidade. O sal das minhas lágrimas misturou-se com a humidade da água que, abruptamente, jorrava das nuvens cinzentas que desenhavam no céu presságios de maus agouros. O ar frio fez estremecer-me, ainda mais, mas desta feita, não sabia se estremecia de arrepios por padecer de algum mal físico realmente, ou se o meu estado febril, se devia a contemplação do dito beijo.

 

Vanessa Paquete 2014 ©

All Rights Reserved

 

Wish I was HER

 

                                                                   {#emotions_dlg.snob} I guess that kiss belonged to me, despitel all our differences

 

You should had give me that chance, I would prove to you that you`re completely wrong about my inner soul.

It is just a matter how people deals with me... If you`re a nice person you will receive a elegant personality

If you cause damage or pain, you will know the darkest side of the moon

FEELING LONELY

 

 

 
{#emotions_dlg.star} Adoro este tema do Sting, talve, por me sentir tão frágil
Esta solidão está a matar-me. Estou a ponto de me juntar a uma Comunidade Mormon de tanto tédio que tenho vivido na minha vida. De todos os períodos da minha vida, este é aquele, incrivelmente, em que me apetece desaparecer mesmo... É tudo chato e maçador!

 

O amor nunca é aquilo que desejamos e, nem sempre, o amor vem ter connosco quando o convocamos. Como já deves ter reparado, eu pareço uma idealista em busca de um sonho impossível, que a vida não me permite realizar. A falta de um enfoque no futuro e de algo que me entretenha no presente, dou lugar no meu coração, a busca incessante de procurar-te. É que sabes Tiago? Eu não possuo mais nada, para além disso!

 

Eu gostaria de me ter apaixonado, verdadeiramente, e, não te minto quando te confesso tal. Neste momento, adoraria, que no espaço que ocupas tu estivesse outra pessoa; uma palpável de preferência, a quem eu não tivesse necessidade de criar Blogues e projetar palavras-chaves para receber um pouco de atenção.

 

Infelizmente, o motor de pesquisa do Google não parece estar a ser muito colaborativo para comigo; até nisso tenho azar! Há dias em que aparece tudo o que te escrevo, existem outros que – pura e simplesmente – ambos os Blogues desaparecem e, para encontra-los, só com as palavras-chaves que eu conheço: a junção do teu primeiro e último nome associado idem aspas ao meu, ou colocando, especificamente, “ Blogue Tiago Madalena “ o que, jamais, alguma viva alma no mundo irá lembrar-se de o fazer.

 

Acredita, Tiago, adoraria puder alterar a ordem das coisas, ser feliz, dócil como nunca fui com qualquer outro ser na minha vida. Adoraria puder tatear na penumbra da noite um corpo que eu amasse, aninhar-me no seu regaço, inspirar o seu odor, sentir o roçar da sua pele e embriagar-me em todos os prazeres que só a memória da carne consegue invocar, na derradeira hora, de se entregar a alguém.

 

Tu evitas-me a todo o custo.

 

Eu tento reter-te a qualquer preço.

 

Que jogo macabro este que ambos jogamos, não?

 

Bem sei, é um ato egoísta, solitário, triste e obsessivo mas – diz-me – se não te amar a ti e não te procurar a ti nos meus sonhos, vou amar quem? Encontro-me nesse dilema em que a minha alma se afoga. Retenho-te no meu subconsciente porque padeço de tudo: carinho, afeto, família, um toque na minha pele, um beijo apaixonado, um abraço terno e até mesmo amigos.

 

Eu nunca te quis reter, acredita nisso, por favor. Quando era loucamente apaixonada por ti, ai sim, para mim, se eu te tocasse uma única vez ou te pudesse amar, tu serias como um banquete antes da hora da morte; o meu último ato de loucura. Puder possuir-te seria o meu último sopro de vida a face da terra, uma explosão de sentidos, onde viciada em ti, entregar-me-ia, de bom grado, aos clamores infindáveis do prazer e da luxúria.

 

Para, ok?

 

Não, não sou viciada em “ 50 Sombras de Grey”, embora tenha lido a obra.

 

Compreende que o que mais desejava- neste momento – era puder esquecer-te, mas, por amor de Deus Tiaguito, vivo numa aldeia Alentejana, se tão pouco te consegui esquecer na metrópole do Porto, agraciada com uma boa dose de amantes, quanto mais relegada para um território campestre, onde a grande azáfama do dia são os assaltos ao pobre Banco da aldeia, os esfaqueamentos no café da Diana, posse de droga para aqui, posse de droga para acolá etecetera e tal…

 

Sim, como desejava eu, puder vestir-me para impressionar os homens (ainda que com 78 Kilos), colocar rímel e um pouco de eyeliner para sobressair os meus olhos, adornar as maças do rosto com uma fina camada de blush, pavonear-me por aí com as écharpes de coleção que ainda possuo, guardadas religiosamente, para o dia sagrado em que um homem me colocar os olhos em cima. Sim, como desejava eu, puder contemplar-me ao espelho e ver-me loira, longilínea, enviesando um sorriso sardónico ao meu próprio reflexo, e, ver-me assim, belíssima, com as feromonas em estado de ebulição, feito uma predadora, pronta para caçar um homem. Sim, Tiago, um homem que eu traria para casa, sem grandes ademanes e porquês, se por acaso, eu fosse possuidora de um teto próprio, tivesse o controlo e o domínio da minha vida e fosse dona da minha independência.

 

Sabes que, por vezes, dou por mim, a falar contigo à noite, antes de repousar a minha cabeça no travesseiro e – em segredo – imploro-te: “ Por favor Tiago, se tiveres um minuto que me possas dispensar no teu pensamento, um minuto apenas, reza para que eu consiga encontrar um homem que me aceite com os meus defeitos e por quem seja merecido eu derramar as minhas lágrimas, um homem que me ame, sem olhar a meios, e me abra o seu coração hospedeiro, deixando-me lá, aconchegada no seu casulo, protegida nos seus braços e entregue ao sabor dos seus lábios. “ Parece tão estranho rezar a ti, ao invés, de rezar a Deus ou outra entidade qualquer, todavia, é a ti que eu imploro tais bênçãos e, bien sûr, prazeres mundanos idem aspas…

 

É tão estranho eu implorar, ao homem que mais amei neste vida, literalmente: “ Sai da minha cabeça e reza uma mão cheia de Avé Marias para que eu possa viver em plenitude o verbo “ Amar “ , mas, aqui estou eu, sempre sozinha, em jeito de confissão para contigo, a falar-te, como se fala a um melhor amigo.

 

Ai, Tiaguito, sinto tanto a tua falta. Juro-te, de verdade. Quando não se possui ninguém para amar, chora-se por aquele que se amou no passado, que queres que te faça? Não resisto a calar-me perante ti. Desejava puder fechar-te, com toda a veemência que sinto e toda a audácia que possuo, o trinco da porta. De verdade, meu amor, desejava mesmo! Queria simplesmente libertar-me deste silêncio e desta solidão, bem como desta vida de eremita que levo, apenas adocicada pela presença do Gustavo, que a bem ou a mal, é a “ minha “ pessoa, o único ser vivo a face da terra com quem troco e partilho tudo: confissões, insultos, contas de água, gasóleo, os meus ex-namorados, a minha agressividade e estupidez latente e o mesmo teto.

 

Queria puder bater-te com a porta. Eu sei que estás seguro, que és feliz, ou que, pelo menos, vives momentos de grande tranquilidade, que possuis um bom carro, roupas de grife e que, ao chegar a empresa, a tua presença deve invadir aquele espaço e preenchê-lo por completo com o teu cheiro aromatizado, que não faço a mínima ideia qual seja, mas, que deduzo ser uma fragância letal na tua pele, que vergar-me-ia prante ti, irrevogavelmente.

 

A minha solidão causa-me dores físicas, revestidas de um saudosismo obsessivo, irracional, que me força a procurar-te, incessantemente. Mas tu não estás lá. Naquela página cibernauta de Rede Social, o teu perfil, parece um deserto inóspito, onde tudo seca e nada floresce. Nem uma única fotografia recente tua, Nem um indício se te encontras vivo ou morto. Todos os dias sou aguilhoteada com o espectro da tua vida que desconheço. Ver fotografias de amigos teus em casamentos, traz-me a memória, que bem pode ser a tua cerimónia de enlace nupcial; compreendes Tiaguito? Tudo me passa pela cabeça! E, porém, eu só desejava ardentemente, era estar nos braços de um outro homem, sendo estimulada pela adrenalina, sentindo o meu corpo a zunir, sob a pressão dos seus dedos, impiedosamente, de encontro as minhas cavidades mais intímas; pronto, disse-o!

 

Oh, por favor, não me crispes os lábios dessa forma Tiago, que já somos ambos adultos!

 

Não disse nenhum impropério, pois não? Amei-te ardentemente e, acredita, que ter-te-ia feito sucumbir ante o meu vulcão de desejo felino, se assim me tivesse sido dada a oportunidade, como tal, sinto-me perfeitamente à vontade para falar-te de tudo e mais alguma coisa.

 

Enfim, o que daria eu para tirar-te da minha cabeça e puder passar um serão extraordinário, mergulhada num estado de felicidade intocável, ao lado de um homem igualmente charmoso, que me levasse a beber um copo e, com a sua conversa fluída, me abarcasse os sentidos com o seu sorriso assoberbante. Para isso, meu amor, tens de tirar um segundo do teu dia para mim, deixar a tua família e amigos de lado, as contingências laborais no escritório, e, de regresso a casa, no meio do trânsito, invocares um mantra qualquer onde peças a uma entidade qualquer superior para que eu volte a ser humana, uns olhos de fogo dardejem na minha direção e o amor me toque, de novo, para que assim eu te possa esquecer e me agarre a vida e não escolha morrer.

 

Eu sei que não conseguiste amar-me.

 

Tão pouco simpatizar comigo, mas, por favor, acredita que existe bondade dentro de mim e torce por mim. Sê meu amigo, ainda que inconscientemente, e, em segredo.

 

Eu sei, Tiago, que desejarias que eu fosse feliz.

 

Por ora, sinto saudades tuas. Os dias são tão longos e pesarosos não sabendo nada de ti.

 

Desde 2004 que te encontro em folhas de jornais desportivos, entrevistas e afins; consegues imaginar como me sinto?

 

Please, darling, don`t dislike me and, above all this, don`t leave me this way!

 

 

                                                                                                Vanessa Paquete 2014 © 

 

 

                           

       {#emotions_dlg.sad}Existirá texto mais ambíguo ou bipolar do que este?

“ Quem me dera puder estar liberta de ti e amar, desmesuradamente, outro homem “
“ Oh, por favor, manda-me um sinal, dá-me qualquer indício teu de que ainda respiras o mesmo ar que eu respiro; morro de saudades tuas “

IT DIDN`T HAD TO BE YOU

{#emotions_dlg.heart}Dedicado ao Gonçalo

 

 

 

Se eu pudesse, acarinhava-te todos os dias nos meus braços, entoava-te baixinho músicas de embalar como se nunca nos tivéssemos separado...

 

Se eu pudesse, entrava nos teus sonhos e pintava-os de cores e sons perfeitos. Depois, acordava-te ainda cedo, devagar, abria sorrateiramente as persianas e enroscava-me ainda mais em ti e enchia-te a face de beijos, tal e qual uma criança. Deixava-te brincar com o meu cabelo louro desalinhado e espreguiçava-me contra a parede. Deixava que os teus braços ainda dormentes me rodeassem o corpo e me chegassem um pouco mais para ti...Ficava assim quieta, enrolada em ti, a sentir o teu respirar no meu ouvido e o teu corpo cingido ao meu numa abraço eterno...

 

Se eu pudesse, afagava-te os cabelos até acordares. Desta vez seria eu a trazer-te o pequeno-almoço à cama, torradas de pão doce afogadas em manteiga derretida, chocolate quente e corn flakes, sorriríamos como sempre e iríamos espreitar o Sol por entre as frinchas da persiana. Voltaríamos a espreguiçarmo-nos mais uma vez e eu dir-te-ia em surdina " Quero-te tanto! ". Punha o banho a correr e ficaria imóvel à espera que o teu dia começasse ao meu lado e esse teu sorriso hipnotizasse todos os meus sentidos e me carregasse para lá dos objetos e sons que nos embalam o quotidiano...

 

Se eu pudesse, espalhava flores por toda a tua casa, cobria-te o quarto de ninharias que só eu e tu saberíamos o seu verdadeiro significado, ficaria pacificada contigo e com o mundo...

 

Se eu pudesse, todos os comboios deste mundo levar-me-iam até ti e em todos os apeadeiros existiria um traço teu a recordar-me o porquê de tão longa viagem...

 

Se eu pudesse, todos os aviões deste mundo fariam escala no teu olhar verde e nunca mais de lá partiriam, jamais existiriam fronteiras a separar-me do teu coração, o meu amor por ti seria o meu passaporte além-mundo e estas palavras que te escrevo a única bagagem agarrada a mim...

 

Se eu pudesse, vendava-te os olhos e afagava-te a nuca, ver-te-ia semicerrar o olhar de prazer e levar-te-ia para um canto sossegado, livre dos homens e do mundo, despojado de crenças e políticas, indiferente a raças e a credos...

 

Se eu pudesse, voltava ao início e ia mais devagar, falava menos e ouvia-te mais, oferecia-te um portfólio com todos os meus percalços, erros e emendas da minha vida, ensinar-te-ia todas as palavras, manejos, vícios e caprichos que te são desconhecidos. Pedir-te-ia tolerância, confiança, abnegação e um pouco de paciência para comigo...

Se eu pudesse, pedir-te-ia para esqueceres os meus defeitos que eu seguramente já esqueci os teus...Voltaríamos a conversar de novo e deixaríamos o riso e a cumplicidade fluir e com o tempo voltaríamos a olharmo-nos sem máscaras e subterfúgios. Teríamos o espírito desprotegido e a alma ao descoberto, o corpo a fervilhar de desejo e a carne fraca, volúvel...

 

Se eu pudesse, abraçava-te muito como o fiz ainda hoje em sonhos. Dir-te-ia palavras doces e conservar-te-ia assim quieto no meu abraço, gozaria o sabor do Sol na tua pele e veria os seus raios iluminarem-te o olhar, mergulharia num sono profundo e deixar-me-ia levar pelo teu Norte e pelo teu Sul para jamais te perder de vista e nos teus passos encontrar o meu caminho de regresso a casa...

 

Se eu pudesse, trazia-te agora de volta para a minha vida, sentávamo-nos à beira da praia a conversar, explicava-te o porquê de um dia ter reparado em ti e, sem querer, ter abandonado o meu coração no teu cais...

 

Mas não posso, meu amor!

 

Não posso porque agora caminho sozinha e os meus braços já não possuem forças para te alcançar e eu sozinha já não consigo, nem sei, como construir uma ponte que me leve até ti...Sozinha, já não sei mais como me aventurar nas águas turvas de um rio, cuja corrente me afoga, já não sei mais como construir castelos na areia e montar e desmontar puzzles...Sozinha, já não me apetece mais desenhar caminhos e desvendar mapas, escrever em folhas de papel em branco e utilizar o amor como minha única bandeira e estandarte.

 

Se eu pudesse, reinventava-me nas tuas mãos e voltaria a escrever de novo a nossa história, segredar-te-ia sonetos simples ao ouvido e tatear-te-ia na penumbra da noite, escreveria o teu nome em maiúsculas nas entrelinhas da minha vida e faria deste amor o meu maior amuleto. Juntaria a tua primeira e segunda inicial e faria delas as últimas e as derradeiras da tua vida porque nelas está escrito o encontro do teu e do meu nome e tu carregá-las religiosamente ao pescoço como um temerário...

Se eu pudesse, mas não posso meu amor!

 

Vanessa Paquete 2014 ©All Rights Reserved

 

 
 

THE MEANING OF ALL THIS

 

 
" Amo-te Teresa " & " Tentação ", provavelmente os melhores filmes de sempre a nível nacional ( tutela da SIC , of course )

 

Na realidade, hoje, não me apetece escrever muito; portanto não o farei!


Eu pretendo partir, assim que o Estado deixar de me subsidiar a existência!


Sempre tive muitos interesses na vida, mas nunca ninguém para os apoiar, como tal, estou vegetativa há já muitos anos.


Creio que a vida te corre muito bem; fico agradada por ti, por muito mágoa que sinta, por me teres rejeitado, tão incisivamente, os problemas que possuo diariamente com familiares, amigos e parceiros, levam-me a crer, que a minha raiva pelo mundo onde nasci é muito maior do que se possa imaginar e deve-se a mim, como tal, se outros não me incluíram na minha vida por acharem que eu era uma nuvem negra de pessimismo e insípida, por que raio de razão o terias feito tu? Está tudo bem, Tiago! No fundo, reagiste tal como a minha família e todas as pessoas que me rodeiam! Je ne t`en veux pas (Não te recrimino)!

 

De qualquer maneira, antes de me ir - e não faço a mínima ideia que ideia mágica irei conceber para pôr fim a minha vida - quero que este BLOG fique registado, bem como o canal do YOUTUBE e - se possível - o Facebook. Creio que, pretendo que uma parte de mim, fique ligada a este mundo e não morra jamais; lícito não?

 

Nos próximos 8 meses irei explicar - para quem quiser ler - as minhas razões: o que me desiludiu, o que me agradou, o que me deu esperança, o que me desesperançou...


Não me parece que o caso te interesse muito. No mínimo, pensarás na minha partida num minuto e, se pensares, será para te questionares se espíritos existem e, ao invés da luz, fiquem agarrados as suas recordações terrenas! Se for esse o teu pensamento mais intimo, confesso-te, que também é o meu e, trocadilhos e graçolas a parte, estou " morta " por o descobrir!

 

Eu nunca tive medo da morte, Tiago! Aos dezoito anos, eu achava que já havia chegado o fim, todavia, a minha vida tem sido prolongada com acontecimento atrás de acontecimento e - talvez - uma vontade férrea minha de resistir e uma força interior que, seja ela impulsionada por maldade ou rajos de vingança, a verdade é que me faz resistir friamente!

 

Contudo, algo me diz que chegou o fim; não te consigo explicar!


Tentarei explicar-me nos próximos 8 meses, se isso me servir de consolo para alguma coisa! Lembras-te da Laura? Acho que terei de dividir este espaço com ela pois encontra-se na mesmíssima situação que eu, e com uma vontade premente e indomável de deixar o seu parecer registado! Já li algumas das mensagens que ela me escreveu, porém, como não possui um dom de escrita tão acentuado quanto o meu, tenho de revisitar os seus escritos e tentar aprimorá-los um pouco, não mudando o conteúdo de nada do que ela me disser!

 

Nem sei o que é que estou para aqui a escrever! Estou cheia de sono. Cansada. Vegetativa e a precisar de um indutor de sono... Os meus dias mudam tão rapidamente que arriscar-me-ia a dizer que tenho uma existência bipolar; num dia estou na piscina a desfrutar do paraíso, no outro estou a planear a minha morte! Desde 1995 que não vou a praia ou a piscina tantas vezes, creio, que alimento uma estranha sensação que será o meu último Verão. Que outra razão levar-me-ia aos 35 anos de idade a comprar dois bikinis para mostrar os meus 78 Kilos?{#emotions_dlg.blushed} Que outra razão levar-me-ia a contar as idas a praia, incessantemente, e a desejar ficar morena? Talvez um último impulso de desejar saber como é. O Gustavo diz que, agora sim, estou uma verdadeira Leceira: morena de olhos verdes!{#emotions_dlg.blink}

 

Enfim, rapaz, deverias dar-me a fórmula para que eu conseguisse compreender, como a vida te corre tão bem! Ando intrigada, nada mais.



Que tal um Workshop? " Tiago Madalena explica como se ser um ser humano bem-sucedido ", mas explica tudo, ok? O emprego. A mulher. Os filhos. A família. Os amigos. Matas-me de curiosidade, dado que eu sou, como bem sabes, um falhanço existencial, enfim...

 

Não, não é auto comiseração, por favor! Simplesmente, sou honesta. Sensaborona, mas honesta! Gosto dos pontos nos " Is ". Gosto do preto no branco. Gosto das cartas em cima da mesa. Não gosto de Poker, nunca gostei, portanto, detesto bluff! E acredito que, se no passado, existem erros ou atitudes que contribuíram para o desgaste de um ser humano, essas devem ser trazidas, sim, à baila. Que " merda " é essa de se deixar o passado para trás, quando ele nos impele a ter atitudes agridoces no presente?



Essa não sou eu! Ponto. Eu detesto mentiras, Tiago! Detesto o " vamos deixar as coisas como estão e não tocar mais no assunto ". Detesto isso com toda a gente, atenção, tu não és nenhuma exceção a regra, da qual me quero aproveitar para fazer servir de exemplo. Eu não gosto de mentiras vindas de parte nenhuma. O preto no branco é-me muito importante. Também não gosto de ser melindrada e alvo de gozações alheias, como me pareceu acontecer contigo. Certo, levei uma vintena de anos a aperceber-me de tal mas - a teu favor - apercebi-me que até receberes a carta em 2005 nunca te havias apercebido verdadeiramente do quão importante foras para mim; verdade não?

 

Até chegaste a levar a situação, após a entrada do Duarte a minha vida, numa condição de normalidade aparente! Depois conto-te! Hoje não!



Ah, é verdade, esquece processos judicias Tiaguito... {#emotions_dlg.locked}Dou tanta importância a vida como a tartaruga ou o peixe que possuis (se os possuíres). Não dou a mínima para a vida e - com as dívidas que tenho para pagar - ficarias em lista de espera!

 

Decidi que o ano de 2014 seria o ano das revelações. Detesto teatro e mentiras!{#emotions_dlg.no}

 

{#emotions_dlg.meeting}PS: Sabes o que me irrita verdadeiramente? Vou ser-te honesta! No meio dos meus caprichos e das minhas inconstâncias, apareceram uma vintena, mais de uma vintena de rapazes que, por incrível que pareça, mantiveram envolvimentos profundos comigo, onde 5 casos, chegaram a vias mais intimas e familiares, onde tive de passar pelo protocolo todo de apresentação parental, aceitação materna e fraterna e uma série de provas coadjuvantes para ver se, eventualmente, eu era a rapariga certa para “ casar ou estar “ com o dito-cujo enamorado, daí ter tido 5 sogras (Deus livre quem quer que seja de tal provação). Anyway, estamos a falar de 22, para ser mais precisa! Portanto, enerva-me, que no meio desses 22 não te tenha arranjado substituto competente e enerva-me ainda mais que, a juntar a esses 22, ainda houvesse mais outra vintena de pretendentes que rejeitei, ou por ter uma opinião já bem formada acerca deles, ou, em outros casos mais singulares, por ter mesmo medo de me apaixonar por eles e sofrer, como foi o caso do Pedro, por exemplo! Tinhas razão num ponto, Tiago… A magreza faz milagres. Que o diga eu que me transformei, durante alguns anos, no bibelô de predileção dos meus namorados a ser exibida aos amigos, familiares e afins. Creio que deveria sentir-me lisonjeada, mas, pelo contrário, sentia-me sempre zangada! Sei que o meu “ suposto “ intelecto também os fazia rapidamente nomear-me a “ tal “ e  levar-me a conhecer os pais (a sério, espero que só tenhas passado por isso uma ou duas vezes porque meia dúzia de vezes é esgotante)… Anyway, eu só queria ALGUÉM QUE TE SUBSTITUISSE COMPREENDES? E, pior de tudo, 22 vieram, outra vintena foram pretendentes, mas eu teria esperado através de mais outros 50, se assim fosse necessário, só para encontrar o AMOR DA MINHA VIDA que – definitivamente – NÃO ÉS TU compreendes? Eu nasci para AMAR…Sem amor eu transformo-me num OGRE… É verdade, fui muito apaixonada por ti e, talvez a minha cegueira por ti, tivesse afastado todos os outros. Terei de ser punida para sempre por ter-te amado? Sim, amei-te, durante 22 anos ! Sim, criei uma ilusão desmedida acerca de ti, mas não creio que seja justo não encontrar o amor da minha vida devido a isso certo? E se me perguntares então porque razão te escrevo, ao invés, de procura-lo, aqui vai a resposta. “ Tiaguito, vivo numa aldeia as portas do Alentejo, onde as paisagens são de cortar a respiração, o tempo uma bênção para os amantes do Verão, as praias um paraíso, cidades maravilhosas rodeiam-me, como a capital, vivo no epicentro no Estuário do Sado e ao lado da Costa Vicentina; hey, isto é um exílio de alto luxo, embora a pobreza perdure e seja o mote da minha vida, ainda assim, só pela paisagem, é um exílio ao estilo de Resort Turístico , mas não é aqui que está o amor da minha vida. Ponto. "

 

Vanessa Paquete 2014 © All Rights Reserved

 

KALPARATU...WHAT YOU WILL NEVER KNOW

 

 

 

 

 

 

Inês...

 

O tempo foi diluindo a tua presença nas pedras gastas da calçada...

 

O tempo foi diluindo a tua alegria no mar em que te banhaste, vezes sem conta, nas ondas que te engoliam ao abraçares o azul do Oceano, na luz que comtemplavas na velha casa de campo onde passavas os teus Verões, saciada pela natureza, envolta em risos de veludo e gargalhadas estridentes; o tempo foi-te arrumando tranquilamente, pouco a pouco, nas palmas da sua mão mas nunca no coração daqueles que te amaram.

 

Passei o último mês mergulhada na tua história, a conversar contigo, em silêncio, tentando encontrar uma lógica numa morte que parece não ter qualquer lógica evidente.

 

Creio, que o meu apego a ti, se deveu a uma estranha coincidência de acontecimentos que nos enredaram numa teia emocional, da qual, ambos não conseguimos sair...Tu foste liberta, efetivamente, de uma maneira trágica e abrupta, tão célere quanto a velocidade da luz, e eu ainda aqui estou, não passados seis meses, mas sim, passados três anos a desejar que em troca da tua liberdade me aprisionem a mim no tabu do " além morte " e te façam regressar a ti para junto de quem mais tu amas...

 

De resto, este tem sido o sentimento partilhado por mim perante todas as jovens almas que faleceram recentemente e, cuja vida, deveria ter sido prolongada.

 

A morte de alguém em plena flor de idade (quinze anos) não parece ir de encontro a lógica uniformizadora da sociedade, no entanto, se a dita morte ocorrer num acidente ou numa qualquer outra eventualidade do destino que parecêssemos incapazes de travar a morte em si fica mergulhada numa espiral emocional desconcertante, no entanto, se a morte em si se for aproximando em pezinhos de lã, disfarçada de lampejos de esperança, mas envolta nos socalcos dos inevitáveis sobressaltos da alma e ladeada por abismos sinuosos, aí sim, aí a lógica inverte-se numa espiral desajustada.

 

Confesso (para quem tiver a ler estas linhas) que nunca te conheci e que a escrita desta carta resultou de uma necessidade minha de exteriorizar a minha angústia perante um Deus em quem sempre acreditei e, cujas parábolas, sempre mencionei e cujos evangelhos sempre li...Conheci-te sim, através da tua mãe, numa homenagem profunda e sentida à sua filha na sua nova condição de mãe enlutada.

 

Li e reli o relato da tua mãe quatro/ cinco vezes (aquelas que me foram necessárias) e, de todas as vezes, o choro estridente que fazia acompanhar a minha leitura denunciava bem a minha condição de alma frágil, coração esfaqueado e órfã de uma sociedade que não consigo compreender porque só um ser tão fragilizado quanto eu é que consegue exteriorizar tamanha carga de dor perante uma história que tão pouco lhe pertence...

 

Ainda que encontrado ao acaso (o livro), a tua história encarregou-se de dar um sentido inverso a minha; a coincidência das datas e a similitude da doença e dos vírus que nos foram atingindo a ambas aquando do " padecimento da mesma " ,fez-me encontrar um pouco de conforto em ti, embora, treze anos nos separassem, e eu já devesse ser uma adulta com idade suficiente para ter juízo. A verdade é que tu, Inês, fizeste-me regressar aos meus quinze anos de idade e, em boa verdade te digo que foi isso que aconteceu comigo aos vinte e seis anos; regressei aos meus quinze anos de idade, incumbida por uma missão e convicta que ainda poderia inverter a ampulheta do tempo, fazer rodar os ponteiros do relógio, conversar, rir, jogar-me numa piscina em plena forma física, com um corpo torneado e bem tonificado, adornada com um bronzeado de fazer inveja a quem quer que fosse e livre/livre para reconquistar o que havia perdido há muitos anos atrás: Foi assim que a minha viagem se iniciou Inês...Parece-te um pouco fútil não?

 

Se existe algo que eu aprendi a deambular por este mundo cibernauta e este aglomerado de redes sociais foi que quase todas as raparigas/mulheres tem uma obsessão pela sua aparência e o seu corpo e todas desejam alcançar a perfeição; creio que foi por aí também que se iniciou a tua viagem e, paralelamente à tua, a minha; daí me ter afeiçoado a ti!

 

Seria ousado da minha parte transcrever aqui algumas das palavras da tua mãe, no entanto, devo confessar-te, que visito com alguma regularidade o teu HI5 e escuto vezes sem conta o " Pedaço de Mim " de Chico Buarque que acompanha um vídeo teu do YouTube repleto de pedaços de vida teus onde demonstras uma cumplicidade comovente com o mundo que te rodeava, uma energia contagiante, um desapego total de tristezas e problemas demais e é aí que o meu próprio mundo ruí e desaba por completo; choro convulsivamente e, por vezes, acredita Inês, que nem sei porque choro...A uma dada altura, visitar o teu HI5 trazia-me tantas lágrimas à superfície, que me era impossível disfarça-las num choro silencioso e ameno. Tive de me ver obrigada a visitar essa tua página cibernauta apenas em privado e num local recôndito, não fosse a comoção trair-me e eu esvair-me, de novo, num rio de lágrimas. Se me perguntares porque o faço creio que a ti (e apenas a ti) eu consigo dar-te uma resposta, Inês...

 

Há três anos atrás houve uma inversão de fatos e acontecimentos na minha vida que me marcaram profundamente...

 

 

 

 

 

 

04-09-2010 / 5:12 Da Manhã

 

Comecei a redigir-te esta carta ontem, Inês, preparada psicologicamente, para trazer à baila a minha " anorexia nervosa e luto emocional " e confidenciar a uma meia dúzia de amigos a ginástica psíquica, física e moral que me fora necessário fazer para sobreviver nestes últimos 24 meses que mais me pareceram uma travessia de milhares de dias no deserto, a padecer de fome e a agonizar de dor...Estava imbuída de um sentimento de tristeza profundo, de um desassossego na alma inexplicável.

 

Ao falar da tua morte tão precoce não me saía da ideia que as infeções respiratórias de que ambas padecemos (tu devido a falta de defesas no teu organismo e ao avançar galopante da tua magreza e eu devido a incapacidade do meu corpo combater infeções atrás de infeções e aos meus 48 kg iminentes já desde meados de 2007) poderiam ter-nos unido num destino de morte certeiro. Quis Deus, no entanto, que os meus pulmões não se fechassem por completo, e alguma morfina à mistura para me aliviar a dor, me levasse de novo ao meu quarto alugado pelos meus próprios pés.

 

As infeções regressaram sempre (umas atrás das outras) com maior ou menor intensidade; a fraqueza do meu corpo não me permitiu combatê-las e as dezenas de antibióticos que me foram receitados estavam em vias de me originar uma úlcera no estomago. A tosse e o défice respiratório passaram a fazer parte do meu dia-a-dia e a noite já tão pouco existia para mim tais eram as convulsões de tosse e os espasmos de dor nos meus pulmões. Já, fora de casa há uns meses largos, habituei-me a ir trabalhar a servir às mesas no restaurante aonde havia conseguido uma colocação, com os olhos inchados, adornados com umas olheiras cavas e profundas a acusar uma noite de sono muito mal dormida (razão, pela qual, o dono pegava sempre comigo aliás).

 

Ambas seguimos um percurso levado aos extremos de debilidade emocional e vulnerabilidade existencial...

 

Recordo-me que, semanas antes de abandonar o restaurante devido à minha fraqueza física, os médicos haviam-me diagnosticado uma anemia e andavam em círculos e espirais infindáveis em busca de uma resposta para as minhas infeções. A respiratória, a falta de melhor, acusaram-me de padecer de bronquite asmática e receitaram-me um instrumento caríssimo para inalar quando se me fechasse a traqueia...As outras permaneceram desconhecidas e só poderiam ser combatidas ou com antibióticos ou com vitaminas (eu vivia em condições precárias, nem uma nem outra solução me pareciam adequadas). Duas semanas antes de cair na cama sem conseguir mexer um músculo que fosse do meu corpo (havia trabalhado até aos extremos para sobreviver) viciei-me em antibióticos para combater a dor...Era-me impossível esfregar o chão do restaurante, limpar as casas de banho e ainda servir as mesas sem me encher de Brufenes ao longo do dia tais eram as dores no meu corpo e em todo o meu organismo; as olheiras cavaram-se ainda mais e a magreza permitia-me usar corsários 34 e tops de miúdas da tua idade...Todavia, miraculosamente, eu sobrevivi! As minhas infeções respiratórias não se desenvolveram para uma pneumonia (como no teu caso) e não me cefeiram a vida, embora, eu desconfie que vontade não lhes faltava muito...Eu prossegui rastejando por entre os escombros (e não existe termo mais certeiro do que este " rastejar " e " escombros  ") e consegui ir sobrevivendo dia após dia / minuto após minuto; débil, fragilizada, cabisbaixa, incapaz de dar vazão as corriquices da vida, estagnada no sofrimento, alheada de um futuro que sabia não possuir e cada vez mais agarrada a um passado que me servia de âncora num mar de turbulência. Ai, Inês, se soubesses como amei o Tiago Madalena, por essa altura. Invocava-o incessantemente, mais do que alguma vez o fizera, por vezes, creio, que cheguei a viver febril e em delírio por aquela fantasia do passado.

 

A tua doença ceifou-te a vida nuns escassos seis meses, deixando para trás um mar de possibilidades pendentes ante todos aqueles que te rodeavam; muitos choraram por ti, a tua mãe teve a coragem de transpor em palavras o seu sofrimento e render-te, assim, à sua maneira, uma homenagem profunda.

 

Eu, de quando em quando, dedico-lhe umas músicas e uns poemas e troco uma ou outra palavra com ela através do teu HI5, página que ainda perdura, passados já quase três anos após a tua morte, ativa e repleta de mensagens dos teus amigos (sobre) vivos. Não imune à julgamentos alheios era tudo isto que me corria no pensamento enquanto te escrevia estas palavras num teclar premente, violento e ruidoso como que a demonstrar a minha fúria para com Deus; afinal de contas, havia-te levado a ti na flor da idade vítima de uma doença fruto de convencionalismos sociais e deixara para trás uma família inteira a chorar-te, uma mãe em luto para todo o sempre, páginas de uma vida por escrever.

 

Preparei-me psiquicamente para te dizer " Lamento Inês, lamento que a ceifeira te tenha levado a ti quando deveria ter sido eu a ir no teu lugar. Lamento-o profundamente, Inês, porque, por ti ,muitos lágrimas foram choradas e por mim ninguém iria chorar. Eu seria como uma passageira clandestina nos carris da vida, uma passageira ao vento por quem ninguém daria falta." Tal como tu, as cinzas também sempre foram a minha primeira opção; cinzas atiradas ao vento (as tuas foram enterradas) que cairiam para sempre no esquecimento...

 

Era este o meu estado de espírito esta tarde, imbuída de um sentimento de culpa, esvaída em lágrimas e a aclamar por uma calamidade qualquer que me levasse para o outro lado de lá...

 

Era este o meu estado de espírito esta tarde; eu a chamar a morte para me vir buscar e a enaltecer o seu poder de ceifeira de vidas e sabes que mais Inês ?

 

Não é que a morte me bateu mesmo a porta?

 

Mas mais uma vez o raio da ceifeira não veio no meu encalço...Aparentemente ouviu-me chamá-la mas tirou mais uma vida e, desta feita, a alguém que também tinha muito para viver e, sem sombras de dúvida alguma, não merecia morrer...

 

Sobrevivendo por entre os escombros, tal e qual, uma exilada de guerra encontrei guarida numa jovem idosa dos seus sessenta e sete anos, que aliás, também se encontrava bem familiarizada com a tua história e que, depressa, encontrou em mim uma neta de substituição...Eu, eterna, órfã de vida apaixonei-me rapidamente por aquela senhora vivaça, energética e de espirito indomável e jovial. Desde o inicio e, quebrado o gelo, os nossos laços solidificaram-se rapidamente; passávamos horas ao almoço a conversar, ela a contar-me coisas da sua mocidade e excertos da sua vida e eu, em troca, partilhava pedaços da minha...Apaparicava-me como se faz a uma criança, trazendo-me guloseimas, roupas que via nesta ou naquela loja a condizer com estes ou aqueles brincos que eu usava. Recomendava-me sempre a via dos estudos e nunca deixava que uma luzinha de presença me faltasse, à noite, no Hall de entrada para quando eu chegasse, nem tão pouco um agasalho na cama ou na mochila, para quando eu saísse do Instituto. Perguntava-me sempre se já havia almoçado ou jantado e tornou-se, muito rapidamente, num espaço de meses, na minha companhia e naquela pessoa, com a qual, eu trocava as mais intimas confidências; por vezes passávamos horas a conversar!

 

Hoje, cruzamo-nos no Hall da casa por volta do meio-dia. Vendo-me de cara amarrada perguntou-me relutante " Que foi dorminhoca, dormiste mal? Estás com um ar maldisposto! " Eu anui com a cabeça em jeito afirmativo, contando-lhe que acordara assim desassossegada do espírito e que tivera um pesadelo mal...A noite passada havíamos ficado as duas até as duas da manhã na sala-de-estar fazendo zapping nos canais e conversando acerca de tudo e de nada; um dos temas que surgiu com alguma pertinência foi a morte: falei-lhe na morte da minha mãe / na da Ana, esposa do meu pai,  enfim de como todo aquele ambiente fúnebre me havia alterado e tocado. Ela, por sua vez, falou da vida, das férias que ainda queria fazer, do passeio, ao qual, íamos as duas de Sábado à oito e dos seus eternos pretendentes. Eu queixei-me do Tomás (para variar) e ele também foi mote de conversa explicito...

 

Hoje, tive uma dessas crises depressivas, em que te escrevia o meu desalento para o expor no Facebook, e desabafar um pouco.

 

O meu desalento de final de tarde deu lugar a dor ao início da noite; chorei durante horas a fio, num crescendo de intensidade que me assustou. Só parei de chorar quando fui vencida pela exaustão física e a minha dor encontrou um corpo em frangalhos incapaz de dar vazão a qualquer sentimento. Hoje, não necessito de me olhar ao espelho para saber que tenho os olhos completamente inchados e que o sono não virá ter comigo tão cedo...A simpática e jovial sexagenária desmaiou-me no chão e aí encontrou a sua morte: o seu coração parou repentinamente, assim, sem pré-aviso, sem conceder um simples sinal que fosse a mim ou a ela...

 

Nas últimas horas revisitei a minha última semana com ela, tentando encontrar algo que explique a paragem do motor mas estou extenuada fisicamente e sinto-me já incapaz de chorar ou de raciocinar sequer: não consigo encontrar nada! A simpática e jovial sexagenária sentira falta de ar a meio da semana mas deslocara-se ao S. João e aí fora medicada convenientemente vindo para casa pelos seus próprios pés...Hoje, sinto-me culpada...Estava deprimida / maldisposta e ela stressada e apressada, creio que nem nos despedimos convenientemente uma da outra...

  

Por ora, apenas tenho algo a dizer-lhe Inês:

 

" Obrigado Dª. Helena, mil vezes obrigado, por me ter acolhido, tão ternamente, sob o seu teto e me ter administrado lições de vida imprescindíveis. Obrigado, por toda a atenção que me dispensou e por todos os almoços que me proporcionou. Obrigado, por todas as conversas de mãe-filha que tivemos e obrigado por me ter escolhido a mim para partilhar o seu dia de anos com uma garrafa de um bom vinho verde e um bacalhau à Brás...Obrigado por tudo! Jamais poderia supor que fosse partir da minha vida tão cedo e tão abruptamente...O Scobby e o Rafeiro não me largam. Trouxe-os para dentro. Hoje, excecionalmente, dormiram comigo. A porta do seu quarto está trancada e eles fixam-na, incessantemente, a espera de a ver sair de lá em trajes de noite para os presentear com um pedaço de carne. As suas netas vieram consolar-me (tinha razão, a Lau é um amor) e as suas filhas e genros foram muito compreensivos para comigo. A sua filha mais nova, Paula, estava um farrapo, incrédula, agarrada a todas as suas vestimentas; percorremos todo o seu quarto a procura dos seus exames médicos porque sabemos que não queria ser autopsiada. A sua vontade foi feita. Creio que chegamos a tempo. Eu ficarei por aqui mais um mês e todos os dias irei aguardar que me entre por uma das portas e me pergunte " Então filhota? " Por ora, não consigo dormir, e sei que não o farei tão cedo. Já sabe como é o Tomás, ficou também ele incrédulo, e incapacitado de me dar algum apoio que seja. Terei, mais uma vez, de enfrentar isto tudo sozinha. Vele por mim ,aí em cima, dê um beijo a Inês e a minha mãe se as encontrar ,e peça-lhes para que também elas me abriguem sob as suas asas...Obrigado, Dª Helena! "

 

04-09-2010

 

7:13 Da Manhã

 

Vanessa Paquete 2014 ©

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GOING UNDER

 

 

 

{#emotions_dlg.unknown}Lembras-te disto? Escrevi-te alguns meses após abandonar Leça. Já andava nas minhas andanças nómadas de " 10 Rooms With a View " (excelente título para um livro não?). Estou a brincar, tal significa apenas, que te escrevi esta missiva, quando iniciei a minha longa jornada por 10 quartos alugados e 10 mudanças de freguesias. Foi complicado. Na altura, sentia-me tão só, que apenas encontrei em ti um refúgio para desabafar, e, como tal, lá foste tu, novamente, o recetáculo das minhas confissões. Aos 28 anos de idade, ainda parecia uma rapariga muito "naïve"; não achas? Tão prendada nas suas palavras para contigo; tão repleta de bons agouros para com a tua vida; tão agradável na sua estima; tão devota a tua felicidade; tão carente do TEU RESPEITO! Poderia dizer-te, todavia, talvez, que fora um papel encenado para cair nas tuas boas graças (como mais tarde toda a gente o reivindicaria " Cuidado, Tiago, as missivas dessa criatura para ti, mais não passam do que artífices engenhosos de se apropriar da tua alma, apelar ao teu coração, para depois te lançar o seu feitiço de amor e enredar-te na sua teia malévola de amor eterno) Ah, meus caros, antes tivesse sido. Porém, não sendo eu uma pupila ou discípula de nenhuma feiticeira Wicca, e, sendo o Tiago, por sua vez, uma barreira inacessível, nenhuma palavra por mim escrita, proferida, ou qualquer ato pagão empreendido no auge da madrugada teria vergado aquele coração. Ante a minha pessoa, nunca houve perigo, e, as minhas cartas de amor para o Tiago eram genuínas e cheias de sentimento. Patéticas, sim! Escritas por uma ridícula apaixonada, míope e roliça, que acalentava sonhos de " estórias de encantar ", mas, sinceras! O que se seguiu foi um cansaço in extremis de ser tão ignorada, Voilá, não sou perfeita. Também colapso ante a “arte da espera”, e, face tal, bom, sou apenas humana, com uma dose bem agravada de defeitos e falhas de carácter. E cada desilusão minha, pareceu arrancar-me um pedaço do meu coração, golpeá-lo incessantemente e cruelmente, como se de um massacre se tratasse, e depois, nada mais restou desse meu coração. E ali jaz ele prostrado no chão, ainda, passados tantos anos… Em seu lugar, comprei um novo acessório para o meu peito; conseguem adivinhar? Uma estalactite das mais cristalinos que existem, mas igualmente, das mais afiadas também! 


Aqui fica o momento " Flashback"

 

09 de outubro de 2008

 

Tiago, neste dia como outro dia qualquer, preenchido por apenas 24 horas e composto por apenas duas cores (dia e noite)...Neste dia tão simples e banal, fruto do nosso quotidiano e igual a outro qualquer...Neste dia (9 de Outubro), há algo a simbolizar, algo a comemorar: o teu aniversário!

 

Acrescento a este dia tão especial um desejo que me é constante e que está sempre presente em mim:

 

- Que todas as ruas em que triste tenhas entrado, tenham uma saída feliz;

 - Que toda a seta que atires, atinja o alvo certo;

 - Que todos te paguem com o BEM, mesmo até aqueles a quem MAL, porventura, possas ter feito;

 - Que todas os caminhos percorridos te conduzam a um patamar superior de autoconhecimento;

 - Que todas as pedras encontradas no meio do caminho se transformem em SABEDORIA;

 - Que, por justiça, parentes te amem e uma mulher te sussurre ao ouvido os seus votos de amor e parabéns;

 - Que tenhas todos os teus amigos em teu redor e que nada nem ninguém te falte... 

 

E, por último, que surja, futuramente, a realização em total plenitude de todos os teus sonhos, anseios e aspirações. São estes os mais sinceros votos de uma mulher que cresceu diante dos teus olhos e a tua custa se transformou numa pensadora analítica, numa escritora mediana, numa poetisa multilingue, numa mulher de caracter incompreendido mas personalidade forte...

 

Quando a vida me sufoca, ou a desilusão e a dor me atingiram em cheio existe uma pessoa, ante a qual, eu me expresso. Talvez por saber, de antemão, que não obterei qualquer resposta me seja mais fácil rasgar-me em nudez e transparência ante um estranho.

 

Aos olhos dos outros torna-se patético. Aos teus idem aspas. Aos meus olhos é um ato de fé e coragem (já o referi por mais do que uma vez).   

 

Por todo este parágrafo atrás citado, este ano, e pela 1ª vez em 17 anos, dedico-te estas pequenas palavras e dou-te os MEUS PARABÉNS porque tu és importante! A vida é muito curta e efémera e infelizmente para muitos é alimentada de ódios e rancores...

 

E eu sou apenas humana e como humana que sou também eu cai ante sonhos de luxúria e vaidade, rasgos de vingança ante o passado, exibicionismo exacerbado, indiscrição plena à custa de um momento de glória... Um dia menti-te ao dizer-te que abdicara dele… Menti-te acerca de muitas outras coisas mais... E ocultei-te uma verdade acerca das minhas origens...Nunca tive coragem de ta revelar à custa de juízos de valor...

 

Tu jamais compreenderás o que me liga a ti e eu jamais explicar-to-ei.

 

Sou uma péssima diplomata...Um verdadeiro desastre a desculpar-me ante os outros...Não possuo o dom da comunicação oral e quando escrevo não possuo o dom da síntese. Mesmo assim tento ser honesta para comigo própria (no mínimo). A custa dos meus valores e da minha honestidade exacerbada escolhi uma vida de solidão. Amei duas ou três pessoas mas nunca lhes ocultei quem eu era e isso fez com que eles se magoassem/ se desiludissem e, posteriormente, me abandonassem.

 

E a desilusão é amarga, Tiago, sabe a fel...

 

Nos meus sonhos gosto de me imaginar como um pássaro livre, ferido na asa, mas sequioso de voar...

 

Hoje já não te minto nem me iludo mais...

 

Perante um mundo cibernauta sinto que já ajustei algumas contas com o meu passado mas não que a minha dívida esteja, por completo, saldada. Era aquela que eu via nos meus sonhos nos meus 13/14/16 e 18 anos de idade quando percorria amiúde os corredores da Secundária de semblante fechado e sempre cabisbaixa.

 

Muitas pessoas escreveram-me a dar-me os parabéns. Outras quiseram encontrar-se comigo, inclusive, para saber o que é que tinha operado tal transformação. Muitas perguntaram-me se fizera um workshop, que fotografo contratara, a que SPA me dirigira, que dieta milagrosa seguira...Enfim, tantas estupidezes e futilidades, das quais, nem o próprio Diabo lembrar-se-ia. A todos respondi sucintamente...Não fora a nenhum SPA nem recorrera a nenhum centro de estética...Simplesmente crescera/ evoluira/ mudara as minhas feições (quiçá), tornara-me numa mulher.

 

Tinha a arte e o engenho/ a criatividade e a imaginação e possuía algo muito maior: a força! Um dia lembro-me de te ter dito em silêncio algures lá para meados dos anos 90 nos meus dezasseis anos de idade: " Hoje vês-me a chorar, com o rosto enxuto de lágrimas e um nó na garganta. Vês-me desengonçada e curvada que nem uma corcunda. Não lês as minhas palavras nem me ouves quando te sussurro. Não conheces o brilho do meu olhar nem a transparência da minha alma. Não conheces a cor do meu espírito nem a beleza do meu sorriso. Amanhã ver-me-ás altiva, de olhos postos no céu. Verás o meu olhar cintilante e far-te-ei mergulhar no azul da minha íris. Conhecerás o meu sorriso e dar-te-ei as minhas palavras. Um dia verás quem eu realmente sou. "

 

E assim se criou o meu mundo cibernauta!

 

E após 3800 visitas e não sei quantos convites para agências de modelo, publicidade, one night stand & love affairs, encontros furtivos e, inclusive, prostituição o meu mundo veio todo abaixo... Era católica de gema...Com uns alicerces cristãos mais bem implementados que o próprio templo de Salomão...Abolia por completo as curtes rápidas e os encontros em bares e discotecas, abolia a venda do corpo de uma mulher por achá-lo um sacrilégio e um atentado contra a minha moral... Senti-me suja, quase que como se estivesse exposta numa montra de uma das ruas de Amesterdão, embora de mim, nem fotografias escandalosas existissem sequer mas aquela era o mundo em que vivíamos...

 

Do outro lado do ecrã trocavam-se piropos e mandavam-se mensagens a pessoas, das quais, nada conhecíamos a não ser o rosto, o corpo, a maquilhagem, a indumentária e os bares que frequentavam...Depressa aquela rede social se tornou, para mim, numa espécie de mundo cibernauta frio e animal, do qual, eu não fazia parte, embora ainda hoje me encontre lá.

 

O meu mundo cibernauta foi criado de MIM para TI...

 

É uma confissão algo franca e muito invulgar mas totalmente verdadeira. Cada fotografia lá exibida esconde uma história por trás relativa a minha adolescência ou a um sonho que tive enquanto miúda do Secundário apaixonada por ti. Os meus slides shows eram a prova viva disso. Cada um deles era acompanhado por uma música precisa e exata que te tentava transmitir algo. Aquela foi a minha maneira de "falar" contigo.Já o havia feito em carta e depois, estas novas tecnologias, deram-me a possibilidade de, no fundo, " OLHAR-TE OLHOS NOS OLHOS"

 

Vou ser-te franca...Odeio cruzar-me contigo no meio da rua. Odeio-o desde que te escrevi aquela carta. Sei que tu te sentes mal quando isso acontece...Sei que não gostas de me ver...E eu própria também não gosto de te ver...Sinto-me mal, fico estúpida e agora sinto-me nua perante ti porque se lês isto que eu te envio sabes de mim mais do que, alguma vez, eu fui capaz de confessar a alguém... Sou muito diferente de ti e das mulheres que te rodeiam.Tenho a sensibilidade a flor da pele, esqueletos no armário QB e dilemas atrás de dilemas por resolver...

 

Queria ser muita coisa na vida...Talvez a ambição desmedida me tenho pregado uma rasteira. Por vezes, pareço o D. Quixote a lutar contra moinhos de vento invisíveis. Sei que amas e és amado, portanto, encontras-te no caminho certo...O meu sempre foi um percurso errático, à exceção de sete anos de interregno e paz consumada num relacionamento simples e tranquilo.

 

FELIZ ANIVERSÁRIO TIAGO!

 

São estes os mais sinceros votos de uma mulher que, embora esteja bem longe da vista, ainda pensa em ti!

 

 

 

Vanessa Paquete 2014©  All Rights Reserved

 

PS: Eu só desejo que fique tudo registado em caso de eu não me safar; compreendem? É que, por vezes, acho que esta reencarnação não me vai correr muito de feição. Eu não sou do gênero de mulher de ficar a espera, por anos indeterminados, aprisionada na solidão e em quartos alugados na miséria, sem família (sim, esse é um ponto que vou tocar muito), que o amor me venha recapturar. Se o meu comboio já passou, e eu não fui capaz de o apanhar, apenas peço a Deus que me liberte, mas, Deus anda a matar inocentes, ao invés, de inúmeras pessoas que querem realmente despreender-se da vida... Se pelo menos, Ele compreendesse isso... A canção, bem, " O Monte dos Vendavais " é uma das minhas obras de eleição, embora tenha sido, a única obra da escritora Emily Bronte, é, indubitavelmente, um clássico da literatura a não perder. De salientar que as adaptações cinematográficas muito deixaram aquém, à exceção, da produção de 2009 do canal ITV que é soberbo ( o mesmo que passa o Downtown Abbey ), como se tu soubesses alguma coisa disto ( ??? ) ...{#emotions_dlg.sidemouth}

 

 

DREAMING OF YOU

 

 

{#emotions_dlg.mad} Ontem à noite apareceste-me em sonhos. Não sei porque razão foste tu a consagrar-me com o prazer da tua presença, se , era com a minha " suposta " irmã que eu          havia discutido... Oh Tiago, eles fazem-me rir. Hoje de manhã cheguei aqui ao Blog, e os olhares cuscos daquela família, impenetravelmente, já haviam esmiuçado as          minhas entretidas conversas contigo. Devem ter feito deligências familiares para se apossarem destas linhas e vídeos meus online.Já não consigo fitá-los com             complacência ou ficar entristecida pelas palavras do meu pai. O meu senhor pai e minha irmã acham-se, no legítimo direito, de me julgarem sem qualquer condescência (aliás acham-se todos) e afiançar aos seus conhecidos e desconhecidos que não sou uma rapariga de juízo. Ora, tal parecer, é injusto e golpeia-me a honra e o orgulho. Por demasiado tempo, fui uma vassala, mendiga de amor paterno, pedinte de afeto aos meus irmãos... Hoje, procuram evidências e provas para instarem processos judicias contra mim, ora no Facebook, ora naquilo que te escrevo. Na realidade, tu próprio poderás colocar a hipótese de o fazer. Bem, lamentavelmente, meus " amores " não possuo qualquer bem, nem um cêntimo na conta bancária que me possa ser esturquido. Podem tentar penhorar as minhas " afirmações de amor " . Escusado será desejarem penhorar-me um salário inexistente, visto, que não possuo rendimentos fixos, tão pouco sou assalariada por outrém, nem por conta própria...

E acaso o desejem fazer, é melhor fazerem como na Loja do Cidadão, tirar um Ticket, e aguardar a vez de serem atendidos {#emotions_dlg.ok}, portanto, imaginem o quanto a pobreza , no meu caso insólito, é uma aliada na minha luta ! Possuo uma boa índole e bom carácter, por isso, não tentem penhorar-me tais traços da minha personalidade, mas, cansei-me de ser sensata e educada... No meu sonho contigo, tinha inúmeras queixas a carpir e incontáveis ofensas a enumerar e fiz de ti o recetor das minhas lamúrias; pobre Tiago, mas aquela família exaspera-me os neurónios!


Todavia, o texto abaixo , é de um outro sonho. Daqueles que se dão há meses atrás e - num momento de inspiração - o relatamos.
Já remonta a 2010, devo confessar-te ! 

 

 

 

Hoje voltei a sonhar contigo Tiago...

 

Povoares (novamente) o meu universo onírico é um privilégio, do qual, jamais prescindo!

 

Desconheço há quantas horas estava eu, submersa no leito, adormecida pelos meus típicos indutores do sono que, desta feita, tiveram uma sobrecarga acrescida devido aos acontecimentos penosos dos últimos dias...Perdi-me nos ponteiros do relógio e no crescendo colossal dos dias que se estendem e se prolongam, sem cessar, um após o outro...Abrir as pupilas dilatadas e ter de enfrentar a luz do dia é algo que se me afigura quase impossível. Sempre que sou assaltada por uma crise deste género, assumo atos vampíricos e prescindo do dia para não ter de enfrentar o azul toldado do Céu que se espelha lá fora e os raios incisivos e convictos do Sol que teimam em nos agraciar com o seu calor ; prescindo de tudo e refugio-me na negritude! Cerro as persianas até não puder entrar mais nenhuma brecha de luz que me avive os sentidos e deixo-me ficar assim... Imóvel para a vida, inerte para o mundo, " fechada para obras ", consumida pela dor de mais um abandono e a mercê de um ou outro indutor de sono que me rouba as horas do dia mas, por sua vez, me adormece para a dor e também faz avançar de uma maneira célere e eficaz o dia de luz que eu teimo em não querer enfrentar!

 

Abençoados " indutores do sono "!

 

De cada vez que sonho contigo enches-me com a tua presença infinita e sinto, invariavelmente, que estás sempre comigo nestas horas de amargura e nestes períodos de sono conturbado e de vigília desconexa...Nem sempre me vens visitar em sonho...Por vezes passam-se meses até que regresses ao meu subconsciente e me surjas pleno e inteiro, e em carne e osso diante do meu olhar minucioso que te perscruta os passos e te segue atentamente. Nem sempre falamos (até em sonhos nos  zangámos e utilizamos o silêncio enquanto barreira linguística entre nós já viste bem?)...Nem sempre interagimos um com o outro (não me perguntes porquê, não to sei dizer mas até em sonhos me foges, ocasionalmente )...Mas por vezes penso: é melhor assim!

 

Gosto de puder admirar-te, tal e qual um cineasta admira a sua película, milímetro a milímetro, sem pausas ou interregnos...Gosto de puder olhar-te e seguir-te os gestos e observá-los cuidadosamente e sentir que o tempo ali não conta porque (à parte os trocadilhos) é  mesmo tudo ao faz-de-conta, Tiago. Muitas das vezes reprimo o desejo e a vontade de tocar-te, estranho não achas? É que o meu inconsciente, com toda a liberdade que eu lhe confiro e que lhe é permitida, não se atreve tão-pouco a invadir o teu território, nem mesmo em sonhos ele me obedece já viste bem?

 

Mas voltemos ao sonho...

 

Estamos numa casa velha (palpita-me que seja esta que habito presentemente dada a disposição dos compartimentos e móveis).

 

Estás lá tu e o Tomás.

 

O Tomás passeia-se pela casa e vai mantendo um diálogo percetível comigo, embora os meus sentidos, já não estejam centrados nele. Vejo-me forçada a representar um papel de má qualidade, para o qual, não estou preparada: sinto-me uma péssima atriz e uma manipuladora de afetos atroz! Vejo-me, de repente, numa sala de estar com o Tomás ao meu lado a tentar atrair-me a atenção para o ecrã de um computador ligado a Internet; ignoro o contexto da situação ou o que se encontra exposto na tela daquele PC: Estou completamente alheada da sua voz ou da sua presença!

 

O Tomás zanga-se (continuo sem saber o porquê ou o que tentava ele mostrar-me).

 

Resolve servir-se da sua autoridade e manipulação de namorado para me chamar à atenção  e me abstrair do meu foco de pensamento aonde me refugiei alheada de tudo e de todos. Sinceramente, não sei o que procuro ou o que busco, com o meu olhar posto na porta de entrada da cozinha velha e enferrujada, mas é lá que tenho o meu olhar ancorado. Numa tentativa vã de me chamar a razão, o Tomás faz- um ultimato: " Vanessa, acorda! " o qual não surte qualquer efeito em mim; estou como que sob um efeito de hipnose. Começa uma contagem decrescente já num tom de voz algo ameaçador " Vanessa, vou contar até três  e a terceira espero bem que fixes o meu olhar e me dês alguma atenção"

 

Começa a contagem:

 

Antes mesmo de o Tomás puder terminar a contagem e chegar aos três, eis que surges tu, Tiago, em passos titubeantes, repleto de presença, vindo do nada (de onde terás surgido tu?)...A alegria de ver-te parece-me irreal...Desenha-se-me um sorriso rasgado no rosto. A garganta seca-se-me de repente, as pernas perdem a força e deslargo apressadamente e, quase que num ato involuntário, a mão do Tomás que, até então, se encontrava pregada na minha...Perscruto-te até ao mais ínfimo detalhe, observo-te as expressões faciais (estarás tu ciente da minha presença naquela casa?). Ages com um à vontade fora do comum (não me recordo na integra de tudo, apenas apanhei momentos soltos e um ou outro fragmento desconexo). Entras na velha cozinha e fazes uma refeição leve. Sinto-me como uma " espiã  " infiltrada ou a protagonista de uma qualquer experiência paranormal; O Tomás desapareceu subitamente como que em fuga aquele momento e tu ages como se eu tão-pouco  estivesse lá...Envergas uma sweatshirt em tons estivais e uns jeans casuais...

 

Para variar e como já é hábito nestes meus sonhos a tua longevidade mantêm-se...

 

O meu subconsciente não me deixa virar as páginas do calendário e lá te manténs tu nos teus dezanove/vinte anos de idade como se, no meu mundo do onírico, para ti, a ampulheta do tempo meu querido se tivesse, pura e simplesmente estagnado...Por vezes, julgo ser imaginação minha mas poderia jurar que te vejo sempre parado nessa fase final da adolescência, ou talvez, a tua própria longevidade (continuas com ar de catraio em certas fotografias) faça com que a minha imaginação se encarregue em dar-te uns retoques finais a seu bel-prazer e eu, nos meus sonhos, vejo-te sempre assim; com o tom de pele castanho a colorir o espaço e os olhos aveludados em tom pastel a alimentar a minha sede de estética!

 

Um arrepio profundo sobe-me pela espinha e morre sorrateiramente na nuca, sigo-te em passos de lã, tal e qual, uma criança segue um amigo invisível no auge da madrugada. Um calor imenso e incontrolável apodera-se de mim e espalha-se por todos os poros da minha pele e ruboriza o meu rosto...Tu contínuas sem me ver e, num gesto brusco mas involuntário, fechas-me a porta (do teu quarto presumo eu?) na cara e eu fico avassalada e desesperada por não puder ver-te mais os olhos ou o desacelerar do teu passo e o movimento dos teus gestos...

 

Eis que surge o Tomás, de novo, que tenta  monopolizar a minha atenção para si mas vendo-me tão centrada em ti e tão ensombrada pelo meu súbito encontro com a porta daquele quarto fechada tão abruptamente sobre mim, resolve auxiliar-me, impotente ante a minha obstinação em seguir-te...

 

Não sei o que ele fez (não me questiones porque tão-pouco consigo responder-te). Apenas sei que as paredes moveram-se, como que por magia, numa espécie de incursão cinéfila à Escola de Hogwarts  e pude constatar que, para lá daquela porta, cada parede ou móvel espelhava o teu gosto e a materialização da tua própria existência. Senti-me tal e qual uma " Alice, no País das Maravilhas " tentada a entrar mas relutante em fazê-lo sob pena do escrutínio alheio e o teu próprio olhar ameaçador (ter-me-ei esquecido eu que naufragava à deriva pelas ondas do meu subconsciente no mundo do Onírico aonde tudo me é permitido e concedido?)

 

Fiquei detida naquele limbo num estado total de alienação a observar-te.

 

Olhava-te sem que me pudesses tu devolver o teu olhar...Não me vias...Nem tão pouco me sentias...Acaso, alguma vez, ver-me-ás tu Tiago ?  (Nem mesmo nos meus sonhos consegues percecionar a minha presença, consegues imaginar o ridículo e a ironia disto tudo? )...Depois do inevitável contacto com a estranheza de toda aquela situação, apercebo-me que é estúpido assumir um comportamento de normalidade absoluta porque, segundo a minha perceção, tão pouco pareço estar no mesmo plano físico que tu. Depois do contacto direto com o  «estranho fenómeno », lanço a inevitável pergunta ao Tomás que ainda se encontra ao meu lado: " Achas isto normal? "

 

Chamemos as coisas pelos nomes; devo ter enlouquecido...

 

Por mais que te tente fugir, apareces-me sempre em sonhos, persegues-me incessantemente (ou persigo-te eu?).

 

O meu cérebro parece procurar invariavelmente em ti um mapa de ajuda, um códex qualquer que lhe decifre os enigmas de uma existência vaga e tão ausente de magia e desprovida de plenitude ...

 

Procuro-te, quiçá, numa tentativa vã de me lançares em sonhos umas frases que me consolem e umas meras palavras que me expliquem o que nunca ninguém me consegue explicar. A vida aborrece-me terrivelmente e quando estou concentrada em ti ou num tempo que já foi e não regressa mais, a mente fica impedida de vaguear e é aí que ao encontrar-te me encontro a mim própria (julgo ser sempre este o propósito da minha busca)...

 

Vanessa Paquete 2014 ©

All Rights Reserved

A TIME FOR LETTING GO

 

 

 

For me - Leça da Palmeira - is a place where horrible things happened.

 

 

You were right when you said that I should be able for letting go and move forward with my life (I`m sure this words are always on your mind when the subject is ME). 

 

Four years ago, I ran away from that city without a penny on my pocket, probably because, I was trying to avoid disaster. At 19 I ran away into the arms of a fiancé for seven years. In the last years, I ran away into the arms of many people just to avoid solitude and to found some human touch and some comfort. It had nothing to do with love (as Tina Turner said “What Love Got to Do with It? " ).

 

You are the man who listens to my deepest inquisitions. I`m the kind of person that needs this kind of weird and strange connection to a bond related with the past. Most of the days I think that this happens due the absence of a family ( what might be the right answer for missing someone so much that it hurts inside as hell )...People use to tell me : " Get pregnant. Have a son. You will replace that hole in your soul. “But is not as easy as it seems... Homesickness is just a state of mind for me. I`m always missing someone or someplace or something. I`m always trying to get back to some imaginary somewhere. My life has been one long longing road full of tears and hysterical screams. Most of the times I`m always broken ( broken inside, I mean ) so to find some joy and happiness, I recapture that sweetest moments when we were just a bunch of kids, with our hands on our pockets looking at the blue/blue sky wondering what the future would be...That is the part that I miss most at unpleasant times, ME, just longing to get next to you, to reveal myself to you...And when I close my eyes to grasp that forever gone sweet souvenirs I found myself so quietly, so subtly, almost completely unconsciously doing exactly what I´m not supposed to do: LOVING YOU !

 

I`m always listening " Vanessa, you`re obsessed and this is crazy " My father used to tell me when I was young: “He is nothing to you, don’t cry because his father is buried. He is not your fiancé, not even a remote friend, he`s just a humble guy and there`ll be more to come "...Well, he was right about that: I had a lot of fiancés that made me climb the walls and that put me upside down and that made my life a rollercoaster but somehow I always come back to you;

 

It doesn`t matter at all !!! It is a pleasure to write - from time to time - TO YOU!

 

Someone close to you told me: “For God Sack, do you know at least if he gets any of the messages that you write to him. Do you know if he reads these notebooks of your loss related to him? " No, I get not even a clue all over the years but it doesn`t matter at all cause this is a wow that shall not be broken cause it is related to the only time of my life that I felt that I was human and that I had a heart full of compassion & hope, blinded by faith and seeking for dreams and you were the mirror of my dreams so what I miss most is us as kids and me gathering always around you, longing to see you in the Winter appearing with your heavy coat and some drops of rain all over your dark hair or in the Summer breeze, out of nowhere, whistling down the wind ( yes, cause you`re always whistling or humming a melody )...

 

I know you since you were a little boy. I might not know the man who asks for another round in some dive across town with his friends or the man who holds with one of his hands a cigarette and the other one a bottle of wine; I´m sure I don`t know that man but if I was not MYSELF (you know what I mean), I`m certain that I would like to meet that guy anyway.

 

All this kind of fantasies are always blowing me away cause I miss like crazy you in your seventies an ME dreaming of you deep inside the stillness of my soul...

 

I left Leça to move on with my life but I miss everyday those times when I was almost HUMAN and my heart was not a empty jar full of NOTHING, and most of all I miss YOU, my love for YOU...I don`t miss YOU now, just who you were...Sometimes people hate me and I hate people instead cause they are always telling me, in an echo of sentiments I`d heard so many times before, " Vanessa, you´re a pretty girl and you`re obviously bright enough, so why not just to try to be normal ? " I don`t know! They say death is hardest on the living. It's tough to actually say goodbye to someone... Sometimes it's impossible. You never really stop feeling the loss. It's what makes things so bittersweet!

 

Look at me!

 

I practically grew up here. It’s hurt me in ways I’ll probably never get over. I have a lot of memories of people… people I’ve lost forever. But I have a lot of other memories, too. This is the place where I fell in love. And it’s the place I met you. So I figure this place has given me as much as it’s taken from me. I’ve lived here as much as I’ve survived here. It just depends on how I look at it. I’m going to choose to look at it that way and remember you that way.

 

 

 

Vanessa Paquete 2014 ©
   All Rigths Reserved

THE GIFT OF IGNORING SOMEONE SO DEEPLY

 

 

 
PS: " ... eu não quero ser famosa... só quero saber que tu saibas o meu nome, e daí ? "

 

Escrever-te sempre significou uma catarse psíquica para mim. Quando me apercebi que teria de abandonar essa arte, senti-me nua, um ser despojado do seu bem mais precioso…


Ai, Tiago, quão louca sou eu, ainda em pensar que os teus olhos de castanho veludo possam, um dia, pousar sobre os meus sem essas nuvens negras que se amontoam na profundeza da tua iris, de cada vez que um pensamento acerca de mim te trespassa a mente. Nos meus sonhos mais íntimos, quando o céu se abre em lampejos de luz e me chama para o mundo do onírico, por vezes, a tua voz grave ruge-me em surdina como um tremor de terra. Franzes-me o sobrolho e algumas rugas desenham-se na tua fronte, o teu olhar é grave, como se uma intempérie te tivesse abarcado os olhos. De repente, esses teus olhos aveludados, contemplam-me ainda mais incisivamente, como uma bala de um canhão desenfreada, de encontro ao meu peito. Lanças-me um olhar ensanguentado de raiva e consternação, como um forte presságio da tempestade que se avizinha; evocas o meu nome numa linguagem e num vocabulário que parece relampejar, trovejar e proferir injúrias desmedidas contra mim.

 

“ Vai “ , diz-me a minha consciência, impregnada de rasgos de coragem. “ Vai, vai de encontro a esse olhar irado. Que temes, Vanessa? Na tua vida nada possuíste. A miséria abraçou-te a existência, todavia, carácter e nobreza são falhas, das quais, ele não te pode acusar. Acusa-te em nome do quê? De um velho preconceito imaturo que desenvolveu acerca da tua pessoa. Acusa-te em prol de quê? De palavras sofridas que cuspiste implacavelmente quando já mais não as conseguias conter e te queimavam as entranhas, como um fogo que não se estanca? A cobardia não faz parte do teu carácter! Tu adoraste profundamente esse homem. Cada palavra sua desoladora mitigava-te a alma… Se porventura falhaste, e decerto falhaste, deveu-se a uma luta inglória e desleal onde cavalgaste contra todas as convenções socias da época (e presentes) e contra todos os estereótipos que te foram impostos. Que esperava ele? Que te desembaraçasses de toda a tua dor e dessa noite glacial de inverno que te habitava o coração, te remetesses ao silêncio e – sem qualquer transe – aceitasses satisfatoriamente o seu desprezo? Era isso que ele esperava? Criatura cândida e demasiado escrupulosa. Não saberá ele que o coração de uma mulher é escravo dos seus ímpetos? Indiferente ao génio do bem ou do mal? Esperava ele que – porventura – o teu estado febril pela sua pessoa, não passasse de um capricho teu, um vago estado silencioso e melancólico que te roubava as forças, mas que facilmente seria reparável com outros encontros fortuitos, onde a tua sede seria saciada? Ou esperava ele, que tudo não passasse de uma frescura? “

 

Contudo, o meu corpo mantinha-se imóvel e o meu estado inalterável. Não fui. Nunca vou ter contigo se sinto, ao de longe, o sangue a ferver-te nas veias e o coração a bater tão apressado que me é impossível contar-lhe as suas pulsações e tu pareces devorar-me com o teu olhar inflamado! Nem no mundo dos sonhos consigo rebater o teu parecer resoluto, desafiar-te, vergar-te, fitar esses teus olhos e fazê-los mergulhar nos meus selvagens, arrombando essa prisão indomável do teu coração, dizendo-te: “ Olha para mim, Tiago, por favor, escuta-me. Que é preciso eu fazer para despedaçar essa tua gaiola de aço? Diz-me, que é preciso eu fazer para  obter a tua confiança, livrar-me desta vergonha e ultraje que pareço envergar sempre que estou diante de ti? Diz-me, que faço eu, para quebrar essa tua vontade férrea e indómita de me desprezares?”

 

Decorreram sete meses, desde que em janeiro deste ano, te solicitei a devolução de uma carta que te havia confiado alguns anos atrás.


Um dia, contar-te-ei a história dessa longa missiva e das repercussões que ela teve na minha vida. Mas hoje, não! Com certeza, inspiro-te repulsa e não pretendo forçar a tua simpatia. Como bem sabes, não obtive resposta – evidentemente – tão pouco leste o E-Mail, enviado, através de uma dessas redes cibernautas, das quais, nos dias que correm, fazemos parte. Ciente que nenhum laço nos une e que só a evocação do meu nome, já é pretexto de comportamentos apreensivos da tua parte, iniciei o meu texto sem grandes floreados ou palavras trémulas. Esgotada pela tortura dos meus pensamentos e de longos parágrafos a implorar-te perdão, alimentada por um coração angustiado, infecionado por feridas lascadas, cujo sangue, não cessava de jorrar e tudo manchava à sua passagem, iniciei-me com a simples frase: “ Podes devolver-me a minha carta ?”

 

O resto da mensagem que não ousaste ler, seguia do seguinte modo:

 

" Podes devolver-me a minha carta? "

 

Vou ser curta e isto vai soar-te estranho. Ando há dois anos para te fazer este pedido. Nunca tive coragem mas como estou a 440 Kms... Tu não me conheces E eu não te conheço a ti, (aparentemente) Escrevi-te uma carta há coisa de 8 anos atrás. Sai de Leça há 6 anos. Sai abruptamente e não trouxe nada comigo. Quando fiz as pazes com o meu pai passados 4 anos tinha perdido a maior parte de todos os meus poemas/ escritos etc. Recuperei uma parte da carta mas faltam-me cerca de 25 páginas.

 

Assumo - a partida - que a tenhas queimado ou rasgado. Não guardo muitas esperanças que a tenhas contigo sinceramente Também nunca guardei esperanças que a tivesses lido. Sempre achei que a tivesses atirado para o lixo Todavia, há um ano atrás quando te falei nos meus escritos e no facto de achar inadmissível que os tivesses mostrado a outrem, ameaçaste-me dizendo " não faças filmes, não mostrei nada mas se quiseres mostro " .Embora tenha achado infantil, percebi a tua revolta para comigo. Não sabia que te tinhas casado, por isso lamento as mensagens que te enviei a noite e os telefonemas ( julgava-te sozinho )

 

Escuta, Tiago, eu estou a envelhecer. Tenho 34 anos de idade. Aquela carta é um Diário que perdi e que me pertence; retrata a minha vida dos 11 aos 19 anos de idade, praticamente...

 

São as únicas memórias que possuo da minha adolescência... Não te vou falar do resto que ela significa para mim porque SOMOS ESTRANHOS UM AO OUTRO e não nos conhecemos...

 

Eu cometi um erro crasso ao achar que te conhecia. Fui estúpida. Acontece!

 

O que te queria pedir (não sustentando qualquer réstia de esperança que a tenhas contigo) era que ma devolvesses por favor...

 

Tu não queres aquele meu testemunho de uma " louca apaixonada " para nada...

 

Aquela carta foi escrita maioritariamente entre Leça e o IPO do Porto onde a minha mãe se encontrava a morrer de cancro. Passei muitas tardes de Domingo, numa ala qualquer da enfermaria, sentada num canapé, ao lado da minha mãe entubada, a escrever-te aquilo e a rever erros de caligrafia, parágrafos e emoções.

 

Após a sua morte e a da minha madrasta, aquela carta foi a única coisa que me manteve lúcida e sã, visto que não consegui pregar o olho durante uma semana, após os dois funerais e escrever-te ajudou-me a enfrentar o medo de " fechar os olhos ". Por norma, colapsava de cansaço diante do teclado o que já era perfeito, naquela altura do campeonato, em que os olhos teimavam em não cerrar...


Sendo assim, tem um valor sentimental para mim!

 

Sem qualquer réstia de esperança, peço-te que se puderes ir a casa da tua mãe e não tiveres rasgado/ queimado ou pura e simplesmente atirado a carta para o lixo ma devolvas. O meu pai ainda reside em Leça...

 

Não te preocupes, eu estou a 440 Kms daí e já não coloco ai os pés desde o teu aniversário. A propósito, eu nunca iria confrontar-te no jogo. Nem em público. Nem em privado. Tu tens uma vida construída. Os meus sentimentos pertencem-me a mim. Embora me passe - esporadicamente - e exalte o que sinto publicamente, como dor & raiva etc. eu jamais teria coragem de chamar-te a parte para te dizer o que quer que fosse. Na realidade, acho que aparte aquilo que eu sempre te escrevi e continuo a redigir em textos privados, tu e eu nada temos para dizer um ao outro; especialmente tu a mim!


Alguém avisou-me e ameaçou-me caso eu tentasse ir ver outro jogo teu. Na altura, fiquei colérica, mas - acima de tudo - assustada! Como tal, e face as ameaças refreei os meus escritos no Facebook mas não me coibi de ( sei lá ),uma vez por mês, de colocar qualquer coisa anexado as fotografias. Sempre achei que as fosses denunciar o que para mim me parecia lógico mas não o fizeste - como tal - encolhi os ombros!

 

Quis ter algo teu que me pertencesse exclusivamente: as fotografias são a minha posse privada! Não foram roubadas. Extraídas de um Face ou de um Site. Fui eu que captei aqueles momentos. Esperei 20 anos para o fazer e assim que o fiz - apesar das ameaças - também não quis abdicar das fotografias!

 

Sem qualquer réstia de esperança, peço-te :" Tiago, por favor devolve-me a minha carta ! "

 

Sei que tinha uma carta de introdução e um testemunho incomensurável; creio que atingia quase as 70 páginas...

 

Eu sei o que vais pensar, que é uma manobra, que preciso da carta para qualquer coisa etc porque dado o que aconteceu no passado, não sou uma pessoa - na qual - se possa confiar, certo? Ou tão pouco de boa índole, certo? Agora que estás crescido, que és tio, cunhado, marido, pai, por favor se a tiveres num qualquer canto recôndito da casa da tua mãe, Tiago, por favor devolve-me o que eu te leguei inconscientemente numa atitude errónea de rapariga apaixonada...

 

Compreende isto, TU ÉS O ÚNICO QUE DETEM A MINHA HISTÓRIA DE VIDA E MEMÓRIAS (se não as colocaste ao lixo) ..

 

A morada do meu pai é:

Rua xxxxxxxxxxxxx yyyyyyyyyyyyyyyyy zzzzzzzzzzzzz

(tenho poucas certezas quanto ao código postal)

 

Não te volto a fazer o pedido e cabe-te a ti decidir.

 

Se te desfizeste dela, paciência...

 

Obrigado pela atenção!

 

Tiago, Tiago, Tiago… o quão te custava teres tateado as palavras que aquela mensagem comportava? O quão custava, teres aberto a página, hesitantemente, e teres-me lido? Diz-me, o quão te custava?

 

Dir-me-ás tu: “ Ler-te é como folhear um caminho solitário de uma alma errante, débil, fria, isolada do mundo, cárcere do seu próprio infortúnio e horrível. Não compreendes? Eu estou vivo! Amo viver e luto por uma vida com valor, onde a alegria possa acalentar os meus dias e a tranquilidade adormecer-me passivamente. Repelem-me esses teus olhos velados, obscurecidos e enevoados sempre pela sombra fatídica de um passado que apenas te pertence a ti, compreendes, Vanessa? Apenas te pertence a ti! Não me leves para essa colina de onde se avistam caminhos lúgubres e por onde te arrastas por entre pântanos negros de ódio e acertos de contas. Não me arrastes para esse caminho de urzes e essa paisagem selvagem e agreste por onde vagueias, entorpecida, molhando-te, incessantemente, ao sabor dessa chuva que tomba sem parar e esse vento noturno que não cessa de soprar. Eu não sinto a chuva a gelar-me o rosto ou o vento a fustigar-me os ossos. Tão pouco sei o que é sentir esse leve torpor de morte que tanto pareces evocar. Eu não sinto a tua dor, Vanessa, portanto, não pretendas aprisionar-me nesse teu mundo enxague, pois eu, não o irei permitir! Vamos! Insta-me a mergulhar no mais intimo dos teus segredos ou no amago da tua dor. Podes até tentar, dardejar o teu olhar incandescente na minha direção, mas será tudo em vão! Não vergar-me-ei perante a tua história! “  

 

Aí tens a tua resposta!

 

Tiago, eu apeguei-me a “ideia” de te amar desde miúda!

 

Foste um amigo imaginário, um confidente, o recetáculo de todos os meus segredos.

 

Eu apaixonei-me pela ideia de estar apaixonada por ti e, devido a tal, raiei histeria durante anos. Nunca supos que a minha incapacidade de me silenciar fosse a génese da minha derrota ante ti. Aperceber-te-ás tu que jamais me conseguirás dominar? Sou vulnerável e a vida escorre-me pelos dedos. Entende, por favor, que antes de partir, necessito que te consciencializes , que os meus lábios podem até contraírem-se e não expressarem mais nenhum resquício do passado, mas os meus dedos não irão compactuar com a minha boa representação de atriz que faço na vida real. Escreverei ferverosamente até que a alma se me canse!

 

Antes de partir, pretendo editar o que tenho escrito, aparte este Blogue!

 

É verdade, não lês, por múltiplas e variadíssimas razões, mas não posso deixar de evocar-te incessantemente no livro que estou a redigir.

 

Confesso. Roubei-te todas as tuas memórias humanas e fiz com que penetrasses num novo mundo onde terás de ver a vida com uns olhos mais débeis, confrontado com o sofrimento, em constante luta com as tuas escolhas… 


{#emotions_dlg.chat} Tenho a Introdução escrita, alguns Capítulos... Não tenho o Título...

{#emotions_dlg.sad} PS: Desististe da (semi) carreira futebolística ?

Vanessa Paquete
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NOTHING ELSE MATTERS TIAGO

 

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Toda a minha escrevi-te e, neste preciso momento, não sei o que dizer-te! Este Blogue foi criado com o propósito de as minhas memórias & sentimentos ficarem registados.


Não me é fácil, sabes? Não me é fácil buscar um caminho próprio para mim, se quando te tinha na minha vida, tudo o resto parecia não ter qualquer controlo sobre o meu Universo; compreendes o que te quero dizer? Não havia tempestade ou intempérie que me assolasse, era como se, de alguma maneira, a ilusão do amor que eu sentia por ti me protegesse contra todas as maledicências da vida e suas agruras.


Hoje, passei o dia todo de cortinas cerradas, como o fazia usualmente, quando vivia em Leça. Defronte da minha janela um Sol invadia o céu no seu halo azul incomensurável, porém, para mim, as horas permaneceram mortas, imóveis e estáticas! Quando tal me acontece, habitando eu, agora no Sul do país, tento abstrair-me da nostalgia que me percorre a alma e do silêncio que me inunda os dias e silencia, cada vez mais, a minha voz, refugiando-me nas areias sadias destas praias de mar azul-turquesa ou transparência verde topázio, onde a quietude e uma beleza apaziguadora reina. Aqui, não existe o som agudo e selvagem das ondas bravias do mar a enrolarem-se nos rochedos de Leça. Aqui o mar não nos rosna. Aqui o mar não nos emite ruídos avassaladores, nem nos seduz com voz de sereia para depois nos golpear. Aqui o mar lembra o crepúsculo, romântico e sereno, como uma ária entoada ao piano.


Só Deus sabe, só Deus, há quanto tempo já não sinto eu arritmias cardíacas, já não se me acelera o pulso, já não me grita o coração palavras de amor vorazes e ensurdecedoras que eu, sua escrava obediente, me via obrigada a transmitir—-tas! Ai Tiago, se pelo menos soubesses, o quanto quis ganhar-te o respeito e a tua admiração. Sim, bem sei, línguas maldizentes apelam ao bom senso e dizem-me que deveria ignorar-te; porquê ser escrava do teu parecer? Porquê? Juro-te que não o consigo explicar! Apenas me recordo do meu rosto esbraseado de cada vez que te comtemplava, do sangue a golpear-me as têmporas, do oxigênio a ficar retido nos pulmões e dos meus olhos relampejados a perseguirem-te como os de uma águia faminta que busca o seu alimento. E depois, depois Tiago, recordo-me das tuas palavras inaudíveis a cortarem-me o peito como vergastadas de um chicote.


A minha língua sempre foi afiada, Tiago, tão afiada quanto o gládio de um soldado. Podes até apostrofar-me de vingativa, severa, endurecida e de possuir uma língua de cascavel, tão venenosa que quando o seu veneno te toca, se te entranha na alma e a torna empedernida, sem compaixão… As palavras são a minha arma, e sempre me muni delas, a bem ou a mal, para me lançar no abismo do campo de batalha de te amar e conquistar ou na arte inglória de me defender. Não possuo outros armamentos bélicos, à exceção de palavras. Agora, diz-me tu: “ Crês que as minhas palavras formam o meu carácter, moldam a minha personalidade e laminam a arquitetura do meu coração? Enganas-te! Erroneamente enganas-te! “ Poderás dizer-me de retorno: “ Moldam-te as tuas ações e essas, provaste-mo tu, foram revestidas de uma irracionalidade sem precedentes, impacientaram-me, enervaram-me e irritaram-me, Vanessa. Exprimiram uma mente silenciada em ponto de ebulição que não se soube controlar. Deste enfase a todas as fraquezas do teu carácter. Se era respeito que imploravas, o meu, dissipou-se no instante em que assumiste publicamente o papel de vítima enjeitada “

 

Como vês, Tiago, até as tuas palavras consigo percecionar. Bem vistas as coisas, desde o início, a minha tarefa contigo não era fácil. Vivíamos em mundos distintos, tão diferentes quando a Lua e o Sol, todavia, tu – para mim – constituías a estrela central do meu universo: todos os meus cometas dispersos, asteroides deambulantes, poeiras mais ínfimas e satélites mais aguçados giravam em torno de ti; tu eras tudo para mim!

 

 
Vanessa Paquete 2014 ©
All Rights Reserved  
 
PS: Este tema da " Lissie " é sublime (na realidade é uma cover da fantástica banda Fleetwood Mac)
" Safe Heaven " é o meu livro e, consequentemente , o meu filme preferido de Nicholas Sparks
De alguma maneira, revejo-me, inconscientemente, nesta história.
Talvez, por um dia, ter fugido de Leça, tal como a Kate, sem um tostão no bolso e ter dedicido recomeçar a vida noutro lugar.
Talvez, porque, ainda hoje, sonhe fugir para um sítio bem longínquo, a fim de encontrar quem me salve e me dê " Um Refúgio Para a Vida "